5 juillet 2009
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/2009
11:56
Genre : Roman autobiographique
Editeur : Les éditions de Minuit : 10€
Résumé Amazon.fr
Roman autobiographique mis en image par Jean-Jacques Annaud, L'amant est l'un des récits d'initiation amoureuse parmi les plus troublants qui soit. Dans une langue pure comme son sourire de jeune fille, Marguerite Duras confie sa rencontre et sa relation avec un rentier chinois de Saigon. Dans l'Indochine coloniale de l'entre deux-guerres, la relation amoureuse entre cette jeune bachelière et cet homme déjà mûr est sublimée par un environnement extraordinaire. Dès leur rencontre sur le bac qui traverse le Mékong, on ressent l'attirance physique et la relation passionnée qui s'ensuivra, à la fois rapide comme le mouvement permanent propre au sud de l'Asie et lente comme les eaux d'un fleuve de désir. Histoire d'amour aussi improbable que magnifique, L'amant est une peinture des sentiments amoureux, ces pages sont remplies d'un amour pur et entier. Ce roman vaudra un succès conséquent à Marguerite Duras. --Florent Mazzoleni
L'écriture de Marguerite Duras est très agréable à lire, bien que parfois elle passe du coq à l'âne et qu'on se retrouve un peu perdu. Mais c'est justement ce côté-là qui nous fait rentrer dans ses souvenirs, ses souvenirs de la Colonie, ses souvenirs de se famille, du Chinois. Elle écrit comme elle se souvient, donc il n'y a pas vraiment de notions d'espace-temps dans L'Amant, il n'y a pas de réelle construction du récit, ce qui rend le tout assez original.
Editeur : Les éditions de Minuit : 10€
Résumé Amazon.fr
Roman autobiographique mis en image par Jean-Jacques Annaud, L'amant est l'un des récits d'initiation amoureuse parmi les plus troublants qui soit. Dans une langue pure comme son sourire de jeune fille, Marguerite Duras confie sa rencontre et sa relation avec un rentier chinois de Saigon. Dans l'Indochine coloniale de l'entre deux-guerres, la relation amoureuse entre cette jeune bachelière et cet homme déjà mûr est sublimée par un environnement extraordinaire. Dès leur rencontre sur le bac qui traverse le Mékong, on ressent l'attirance physique et la relation passionnée qui s'ensuivra, à la fois rapide comme le mouvement permanent propre au sud de l'Asie et lente comme les eaux d'un fleuve de désir. Histoire d'amour aussi improbable que magnifique, L'amant est une peinture des sentiments amoureux, ces pages sont remplies d'un amour pur et entier. Ce roman vaudra un succès conséquent à Marguerite Duras. --Florent Mazzoleni
J'ai choisi ce résumé, parce qu'il représente exactement L'Amant. J'ai découvert ce livre, il y a longtemps maintenant, lorsque j'étais à la fac. J'avoue que j'ai découvert Marguerite Duras grâce au groupe Indochine (Que de références littéraires!) L'amant a été mon premier Duras, et j'ai aimé le relire pendant le Read-A-Thon. Ca faisait longtemps que j'en avais envie. Je trouve cette histoire magnifique, cet amour impossible en quelques sortes, même si je pense qu'ils auraient pu y remédier. Mais Elle n'a pas voulu reconnaitre son amour. Elle n'a pas voulu s'avouer la vérité, qu'en fait elle était tombée amoureuse de ce Chinois. Lui est magnifique aussi, un homme plus âgé, mais tellement tendre et amoureux. Il ne peut pas l'épouser, elle est blanche, elle est jeune, il épousera une autre femme, lui fera un enfant.
Le plus triste dans L'Amant, c'est cet appel téléphonique des années plus tard, bien longtemps après, à Paris.
Les souvenirs de cette histoire d'amour sont entremêlé de souvenirs de la famille, dans cette maison de la colonie indochinoise. La mauvaise entente entre les frères, avec la mère. Seul le fils aîné était aimé vraiment de la mère. Le plus jeune est mort jeune de maladie. Et elle s'est sortie de cette famille dès qu'elle a pu.
Le plus triste dans L'Amant, c'est cet appel téléphonique des années plus tard, bien longtemps après, à Paris.
Les souvenirs de cette histoire d'amour sont entremêlé de souvenirs de la famille, dans cette maison de la colonie indochinoise. La mauvaise entente entre les frères, avec la mère. Seul le fils aîné était aimé vraiment de la mère. Le plus jeune est mort jeune de maladie. Et elle s'est sortie de cette famille dès qu'elle a pu.
L'écriture de Marguerite Duras est très agréable à lire, bien que parfois elle passe du coq à l'âne et qu'on se retrouve un peu perdu. Mais c'est justement ce côté-là qui nous fait rentrer dans ses souvenirs, ses souvenirs de la Colonie, ses souvenirs de se famille, du Chinois. Elle écrit comme elle se souvient, donc il n'y a pas vraiment de notions d'espace-temps dans L'Amant, il n'y a pas de réelle construction du récit, ce qui rend le tout assez original.
Je me permets d'ajouter un petit quelque chose, parce que je viens d'écrire une biographie succincte de Marguerite Duras, et je suis sur le c... Je suis un peu choquée en effet par certaines choses que je viens de lire sur le personnage et certains propos qu'elle a tenue. Cette femme a été très ambigüe sur ses positions politiques, notamment pendant la seconde guerre mondiale, entre résistance et liaisons avec la collaboration. Mais je comprends maintenant pourquoi elle ne pouvait pas reconnaître son amour pour le Chinois, après ses propos : "On ne peut pas mêler cette race jaune à notre race blanche" et affirme qu'il est du devoir "des races supérieures de civiliser les races inférieures."
Finalement, je ne sais pas trop quoi penser de cet auteur...
Finalement, je ne sais pas trop quoi penser de cet auteur...