17 octobre 2009
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22:50
Genre : Jeunesse, Dystopie (j'ai appris un nouveau mot)
Série : The declaration n°1
Editeur anglais : Bloosmbury Publishing : 5,68€
Editeur français : Editions Naïve : La déclaration, l'histoire d'Anna : 16,88€
Je m'appelle Anna et je ne devrais pas être ici. Je ne devrais pas exister. Mais j'existe.
Anna cache son journal intime chaque nuit pour ne pas avoir de problèmes parce qu'elle enfreint les règles. La vie à grange Hall est gouvernée par des règles, des règles qui doivent êtres suivies afin de se faire pardonner la violation de la plus important de toutes les règles. Être né.
Mais quand Peter arrive et commence à dire à Anna des choses choquantes sur le monde du dehors, elle apprend à questionner les règles et, avec Peter, lutte pour échapper au passé et trouver un futur meilleur.
Série : The declaration n°1
Editeur anglais : Bloosmbury Publishing : 5,68€
Editeur français : Editions Naïve : La déclaration, l'histoire d'Anna : 16,88€
Je m'appelle Anna et je ne devrais pas être ici. Je ne devrais pas exister. Mais j'existe.
Anna cache son journal intime chaque nuit pour ne pas avoir de problèmes parce qu'elle enfreint les règles. La vie à grange Hall est gouvernée par des règles, des règles qui doivent êtres suivies afin de se faire pardonner la violation de la plus important de toutes les règles. Être né.
Mais quand Peter arrive et commence à dire à Anna des choses choquantes sur le monde du dehors, elle apprend à questionner les règles et, avec Peter, lutte pour échapper au passé et trouver un futur meilleur.
J'avais ce livre depuis un bail dans ma bibliothèque, et il est revenu sur le devant de la scène après l'article d'Ori. J'ai aimé, mais j'ai été déçue, parce que j'attendais beaucoup de ce livre, et finalement j'ai eu une impression de déjà lu. Le thème est un peu classique, il est bien traité certes, mais aurait pu l'être de manière plus originale. On y retrouve un peu du fameux Journal d'Anne Frank, et aussi un peu de 1984.
J'attendais des émotions, aussi, comme Ori l'avait annoncé, mais finalement ce livre ne m'a pas touchée plus que ça. J'ai été choquée, oui, par la manière dont sont traités ces gamins qui n'ont jamais rien demandé, et qui se retrouve à Grange Hall parce que leurs parents ont enfreint la loi en les mettant au monde. J'ai été choquée par cet égoïsme de ceux qui prennent la pillule de longévité et qui condamnent ces gamins parce qu'ils utilisent les ressources qu'ils veulent garder pour eux-mêmes. J'ai été choquée, parce que oui, le monde pourrait devenir comme ça. L'Homme est tellement égoïste.
Je pense que ce qui fait que je n'ai pas plus accroché que ça, c'est la manière de traiter les personnages. Ils n'ont pas de charisme, et c'est bien dommage. Anna m'a beaucoup tapé sur les nerfs, car je la trouve vide. Ok je comprends qu'elle n'accepte pas les idées de Peter, puisqu'elle a grandi dans ce monde où son seul but est de se faire pardonner sa naissance et devenir Utile à la société. Mais ce qui est gênant, c'est qu'elle accepte après trop vite certaines conceptions. Elle a été éduquée pour haïr ses parents, et ils suffit qu'elle les voit et qu'ils lui disent qu'ils l'aiment pour qu'elle les aime aussi. Ainsi que le bébé. Les personnes qui luttent contre les sectes et essaient de "délaver" le cerveau des gens indoctrinés auraient moins de difficultés si c'était aussi facile que ça.
Peter en revanche a un peu plus de charisme qu'Anna. Je pense qu'il jouera dans les prochains volumes un grand rôle. Mais le coup de sa mère, Mrs Pincent, on l'a vu arriver depuis longtemps et je trouve ça bien dommage. Du coup, à la fin, il n'y a absolument pas de surprise!
Comme ça on pourrait croire que je n'ai pas aimé, parce que je n'arrête pas de critiquer, mais c'est pas vrai. Je ne dirai pas que c'est un coup de coeur, mais ça se laisse lire. Et ça m'a rendue curieuse de lire la suite...
Je vous mets deux petits passages qui laissent à réfléchir quant à notre condition de femme et notre amour de la neige (là je parle pour moi, parce que j'adore la neige!)
"Plusieurs filles étaient allongées sur le sol à côté de leur lit, plutôt que dans le lit-même, mais c'était normal et accepté. Quand les filles Surplus avaient leurs règles, elles devaient porter un linge rouge autour du cou pour montrer à tout le monde qu'elles n'étaient pas propres, que leurs corps étaient sales, affichant leur fertilité qui était honteuse et mal. Chaque fois qu'une fille Surplus atteignait la puberté et découvrait les premières gouttes de sang sur du papier ou sur sa culotte, elle était envoyée chez Mrs Pincent pour qu'on lui dise qu'elle n'était plus victime de son existence de Surplus, mais une potentielle criminelle; que son corps était maintenant un ennemi de Mère Nature et que la douleur qu'elle ressentait chaque mois était imposée par la Nature pour lui rappeler ses pêchés. Si une Surplus osait tacher ses draps avec la moindre trace de sang, elle était battue et frottée avec une brosse métallique pour laver ses Pêchés, pour être sûr qu'elle voyait son corps comme hostile, une chose à mépriser et contrôler."
" Anna avait collé son nez à la vitre froide pour admirer les flocons virevoltant, émerveillée en les regardant venir directement vers elle et tournoyer sur le rebord de la fenêtre, se joignant aux autres jusqu'à ce qu'il y ait un grand monticule de blancheur nouvelle et délicieuse qui recouvre le gris et la saleté. Elle se demandait comment ce serait de toucher quelque chose d'aussi magique, de la tenir dans ses mains et de la sentir fondre entre ses doigts, quand Mme Pincent la vit et la traîna méchamment.
'La neige ne tombe pas pour toi', cria-t-elle alors qu'elle tirait Anna par les cheveux vers son bureau, puis la plaçait sur le sol pendant qu'elle cherchait sa ceinture."
J'attendais des émotions, aussi, comme Ori l'avait annoncé, mais finalement ce livre ne m'a pas touchée plus que ça. J'ai été choquée, oui, par la manière dont sont traités ces gamins qui n'ont jamais rien demandé, et qui se retrouve à Grange Hall parce que leurs parents ont enfreint la loi en les mettant au monde. J'ai été choquée par cet égoïsme de ceux qui prennent la pillule de longévité et qui condamnent ces gamins parce qu'ils utilisent les ressources qu'ils veulent garder pour eux-mêmes. J'ai été choquée, parce que oui, le monde pourrait devenir comme ça. L'Homme est tellement égoïste.
Je pense que ce qui fait que je n'ai pas plus accroché que ça, c'est la manière de traiter les personnages. Ils n'ont pas de charisme, et c'est bien dommage. Anna m'a beaucoup tapé sur les nerfs, car je la trouve vide. Ok je comprends qu'elle n'accepte pas les idées de Peter, puisqu'elle a grandi dans ce monde où son seul but est de se faire pardonner sa naissance et devenir Utile à la société. Mais ce qui est gênant, c'est qu'elle accepte après trop vite certaines conceptions. Elle a été éduquée pour haïr ses parents, et ils suffit qu'elle les voit et qu'ils lui disent qu'ils l'aiment pour qu'elle les aime aussi. Ainsi que le bébé. Les personnes qui luttent contre les sectes et essaient de "délaver" le cerveau des gens indoctrinés auraient moins de difficultés si c'était aussi facile que ça.
Peter en revanche a un peu plus de charisme qu'Anna. Je pense qu'il jouera dans les prochains volumes un grand rôle. Mais le coup de sa mère, Mrs Pincent, on l'a vu arriver depuis longtemps et je trouve ça bien dommage. Du coup, à la fin, il n'y a absolument pas de surprise!
Comme ça on pourrait croire que je n'ai pas aimé, parce que je n'arrête pas de critiquer, mais c'est pas vrai. Je ne dirai pas que c'est un coup de coeur, mais ça se laisse lire. Et ça m'a rendue curieuse de lire la suite...
Je vous mets deux petits passages qui laissent à réfléchir quant à notre condition de femme et notre amour de la neige (là je parle pour moi, parce que j'adore la neige!)
"Plusieurs filles étaient allongées sur le sol à côté de leur lit, plutôt que dans le lit-même, mais c'était normal et accepté. Quand les filles Surplus avaient leurs règles, elles devaient porter un linge rouge autour du cou pour montrer à tout le monde qu'elles n'étaient pas propres, que leurs corps étaient sales, affichant leur fertilité qui était honteuse et mal. Chaque fois qu'une fille Surplus atteignait la puberté et découvrait les premières gouttes de sang sur du papier ou sur sa culotte, elle était envoyée chez Mrs Pincent pour qu'on lui dise qu'elle n'était plus victime de son existence de Surplus, mais une potentielle criminelle; que son corps était maintenant un ennemi de Mère Nature et que la douleur qu'elle ressentait chaque mois était imposée par la Nature pour lui rappeler ses pêchés. Si une Surplus osait tacher ses draps avec la moindre trace de sang, elle était battue et frottée avec une brosse métallique pour laver ses Pêchés, pour être sûr qu'elle voyait son corps comme hostile, une chose à mépriser et contrôler."
" Anna avait collé son nez à la vitre froide pour admirer les flocons virevoltant, émerveillée en les regardant venir directement vers elle et tournoyer sur le rebord de la fenêtre, se joignant aux autres jusqu'à ce qu'il y ait un grand monticule de blancheur nouvelle et délicieuse qui recouvre le gris et la saleté. Elle se demandait comment ce serait de toucher quelque chose d'aussi magique, de la tenir dans ses mains et de la sentir fondre entre ses doigts, quand Mme Pincent la vit et la traîna méchamment.
'La neige ne tombe pas pour toi', cria-t-elle alors qu'elle tirait Anna par les cheveux vers son bureau, puis la plaçait sur le sol pendant qu'elle cherchait sa ceinture."
Petals in the Ashes - Mary Hooper
Forged in the Fire - Ann Turnbull
Virtual War - Gloria Skurzynski
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