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  • : Les chroniques de Chrestomanci
  • : bonjour et bienvenu(e)! j'ai créé ce blog pour présenter mes coup de coeur littéraires, mais pas seulement, je vais aussi parler ciné et musique. J'attends vos réactions et vos conseils...
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2013 en lecture

Finale - Becca Fitzpatrick

L'affaire Jane Eyre - Jasper Fforde

1Q84 Livre 1, avril-juin - Haruki Murakami

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The Glass Key - Dashiell Hammett

Carmilla - Sheridan Le Fanu

1Q84 Livre 2 - Haruki Murakami

Harry Potter and the Philosopher's Stone - J.K. Rowling

The Beetle - Richard Marsh

Pride and Prejudice - Jane Austen

The colour of Magic - Terry Pratchett

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9 mars 2013 6 09 /03 /mars /2013 09:00

Jasper_fforde_2012.jpg

 

Jasper Fforde est un écrivain anglais, né à Londres. Il a travaillé pendant 20 ans dans l'industrie du cinéma, avant de se lancer dans l'écriture. Il vit au Pays de Galle où il pratique l'aviation et la photographie.

 

Pour en savoir plus : http://www.jasperfforde.com/


Bibliographie

 

Thursday Next : The Eyre Affair / L'affaire Jane Eyre (2001); Lost in a good book / Délivrez-moi! (2002); The well of lost plots / Le puits des histoires perdues (2003); Something rotten / Sauvez Hamlet! (2004); First among sequels / Le début de la fin (2007); One of our Thusdays is missing (2011); The woman who died a lot (2012); Dark reading matter (TBA)

 

Nursery Crime division : The big over easy (2005); The fourth bear (2006); The last great tortoise race (TBA)

 

Shades of Grey / La tyrannie de l'Arc-en-Ciel : The road to High Saffron / La route de Haut-Safran (2010); Painting by numbers (TBA); The Gordini Protocols (TBA); Prequel (2014)

 

The Dragonslayer / Jennifer Strange : The last dragonslayer / Jennifer Strange, dernière tueuse de dragons (2010); The song of the Quarkbeasst / Jennifer Strange, dresseuse de Quarkons (2011); The return of Shandar (annoncé en 2013)

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2 mars 2013 6 02 /03 /mars /2013 00:00

Retrouvez la bio- et la bibliographie de Becca Fitzpatrick ici

finalefinal.jpg

 

***

Genre : Jeunes adultes, fantastique

 

Série : Hush, Hush n°4 :  Hush, Hush, Crescendo, Silence

 

Editeur américain : Simon and Schuster : 12,24€

 

Editeur français : Le Masque : 17,60€

 

Quatrième de couverture (traduction de moi)

 

Nora est plus certaine que jamais d'être amoureuse de son ange déchu, Patch, malgré son héritage Nephilim qui les destine à être ennemis. Pour elle, il n'est pas possible de lui tourner le dos. Mais désormais Nora et Patch doivent rassembler leurs forces pour faire affronter une dernière épreuve. Les vieux ennemis et les nouveaux se tournent contre eux, se tenant entre eux et la paix qu'ils recherchent si désespéremment. Les lignes de combats sont tracées, mais de quel côté sont-ils?

 


Finale conclut la saga Hush, Hush. On retrouve Nora dans une situation délicate. Après avoir tué, avec l'aide de Patch, Hank Millar, aka La Main Noire, et également son père biologique, d'où son statut de pure Nephilim (événement extrêment rare soit dit au passage), Nora se retrouve, à la suite d'un pacte conclu avec La Main Noire avant sa mort, leader d'une armée de Nephilim assoiffée de sang d'anges déchus. Seulement Nora souhaite par dessus tout la paix entre les deux clans. Elle essaie de mener à bien son plan avec l'aide de Patch, qu'elle n'est plus censée fréquenter, puisqu'ils sont désormais dans des camps ennemis, mais les obstacles seront nombreux, entre contre-temps, double-jeux et trahisons.

 

On retrouve une Nora qui a grandi par rapport aux tomes précédents, et un Patch qui nous fait ressentir ces quelques centains d'années de sagesse, contrairement aux tomes précédents où son côté bad boy le faisait passer pour un ado et non pour un ange déchu. Ce côté bad boy m'a manqué quelques fois, mais les private jokes avec Nora mettent un peu de piment malgré tout au long du livre.

J'ai trouvé la fin plutôt confuse, un peu bâclée. Une grande bataille, du sang partout, et Patch qui revient pour sauver Nora, et vice-versa. En revanche, la fin côté histoire d'amour est plutôt sympa, très guimauve certes, mais néanmoins appréciable.

Un petit retour vers le futur pour conclure le tout, ce qui est assez sympathique, et qui permet de clore définitement le chapitre Hush, Hush.

 


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23 février 2013 6 23 /02 /février /2013 09:00

Retrouvez la bio- et la bibliographie de Becca Fitzpatrick ici

 

silence

 

***

 

Genre : Jeunes adultes, fantastique

 

Série : Hush, Hush n°3 : Hush, hush, Crescendo, Silence

 

Editeur américain : Simon and Schuster : 14,23€

 

Editeur français : Le Masque : 17€

 

Quatrième de couverture (édition Le Masque)

 

Après une lutte acharnée entre deux mondes que tout oppose, une quête désespérée vers un amour qui semblait voué à l'échec, Patch et Nora voient leur passion mise à l'épreuve.

Quand Nora se réveille à l'hôpital après ce qu'elle croyait être un banal accident de voiture, elle apprend qu'elle est portée disparue depuis plusieurs mois. Seulement, Nora ne se souvient de rien de ce qui s'est passé pendant toute cette période, ni même d'avoir rencontré celui qui a bouleversé sa vie, Patch.

Alors que tous tentent de lui cacher son existence, Nora est persuadée que quelqu'un l'attend. Tandis que sa vie est plus que jamais menacée, la jeune femme suivra obstinément son coeur et remuera ciel et terre pour retrouver la personne qui lui apparaît en rêve.

 


Bon je l'ai lu il y a un petit bout de temps maintenant, donc je ne vais pas faire un grand article dessus, parce que trop de temps a passé. Dans ce troisième tome, que je pensais à l'époque être le dernier, jusqu'à la fin en cliffhanger où j'ai compris qu'il ne s'agissait finalement pas d'une trilogie, Nora perd la mémoire. Elle ne se souvient plus de tout ce qui passait avant, le fait qu'elle soit Nephilim, jusqu'à l'existence même de Patch (aïe!).

 

Bien entendu, tout cela n'est pas anodin, et derrière cette amnésie se cache un grand complot. Grâce à Patch, Nora découvrira ce qu'il s'est passé, et tous deux se lanceront dans une lutte contre l'organisateur de la rébellion des Nephilim, La Main Noire, qui n'est autre que... oups, mystère!

 

Silence reste à la hauteur de la série, malgré une grande absence de Patch. Eh oui, je l'avoue, la présence de Patch est importante pour moi, parce que, ben parce que quoi!

 

L'histoire se termine sur un cliffhanger, again, sans vous en dire plus, la suite s'annonce difficile à gérer pour Nora et Patch.

 


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22 février 2013 5 22 /02 /février /2013 10:29

Comme vous pouvez le voir, après presque 7 ans dans le noir, Les Chroniques de Chrestomanci se fait une nouvelle beauté. Nouveau départ, nouvelle humeur, donc couleurs plus claires.

N'hésitez pas à me dire ce qui ne va pas, ce qui cloche au cours de vos visites, pour que je puisse apporter les améliorations nécessaires.

Et je tiens à dire que je suis fière de moi, j'ai fait ma bannière toute seule. Bon je sais qu'elle n'est pas exceptionnelle mais c'est un début. Et pour les curieux l'image de fond est un tableau de Vladimir Kush, The Book of Books, peinture que j'essaie de rendre en 3D à mon cours de sculpture sur bois.

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21 février 2013 4 21 /02 /février /2013 19:27

Hello amis bloggers, et amis non bloggers!

Je ne sais pas, en effet, comment intituler cet article. "Le retour" a déjà été utilisé plusieurs fois, et cette fois je ne veux pas faire de faux espoirs (plus à moi-même je pense) car je ne sais pas si c'est un vrai retour ou un mini-retour.

Tout ce que je sais c'est que l'envie de reprendre ce blog me tient depuis quelques temps, et je pense que dès ce week end, il y aura du nouveau. En vrac, des livres (Le Moine, le retour de Patch, l'Affaire Jane Eyre bis, des films, des séries, malheureusement pas beaucoup de nouveaux amoureux littéraires, et de la musique, car l'année sera INDOCHINE!!!)

Donc je vous prépare tout ça et je vous retrouve tout bientôt!

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21 juillet 2012 6 21 /07 /juillet /2012 09:01

Retrouvez la bio- et la bibliographie de Jean Rhys ici

wide sargasso sea

 

 

 

**

 

Titre français : La prisonnière des Sargasses


Genre : Littérature anglaise


Année de publication : 1966


Quatrième de couverture (éition français Gallimard, L'Imaginaire)


La créole Antoinette Cosway raconte son enfance au domaine Coulibri, à la Jamaïque. Entre l'indifférence de sa mère et la révolte des esclaves, son destin bascule : elle est envoyée dans un couvent qu'elle quittera à l'âge de dix-sept ans pour se voir épouser un Anglais, distant, egoïste et arrogant. Poussée par la haine qu'il lui porte, elle sombrera dans l'alcoolisme et la folie meurtrière. Il fallut neuf ans à Jean Rhys pour écrire La prisonnière des Sargasses qu'elle publie en 1966, après un silence de vingt-sept ans. Elle y évoque la solitude et la démence, dans une écriture d'une extrême densité et d'une grande pudeur, qui font de ce roman l'un des plus forts et des plus attachants qu'elle ait écrits.

 


Pour les fans de Jane Eyre...ou pas!

Au programme de ma seconde année de licence, il y avait Jane Eyre, et Wide Sargasso Sea. Deux romans compatibles, puisque Wide Sargasso Sea, publié par Jean Rhys en 1966, se veut être une préquelle à Jane Eyre.

 

Jean Rhys était originaire des Antilles. Elle est née en 1890 à la Dominique. Elle est arrivée à l'êge de 16 ans en Grande-Bretagne et a été révoltée par le traitement de the mad woman in the attic, aka Bertha Mason, la femme folle de Rochester qu'il a enfermée dans une tour de son manoir et qu'il a cachée au monde jusqu'à ce que la vérité éclate au grand jour au moment où il était sur le point d'épouser Jane Eyre.

 

Jean Rhys nous donne donc dans Wide Sargasso Sea une version de ce qui aurait pu se passer avant Jane Eyre. Elle a cependant pris une petite liberté chronologique, situant son histoire un peu après Jane Eyre, c'est-à-dire après l'abolition de l'esclavage à la Jamaïque en 1833. 


Antoinette "Bertha" Cosway est une créole blanche. Elle a vécu certains événements traumatisants dans son enfance, voyant sa mère perdre la raison. A 16 ans son beau-père décide de la marier à un Anglais de bonne famille, mais le mariage ne sera pas une réussite. Antoinette sera malheureuse, son époux aussi, et elle finira par sombrer dans l'alcool et la folie.

 

Jean Rhys nous offre une alternative de points de vue sur cette histoire. Les torts sont-ils plus d'un côté que de l'autre? Ou bien sont-ils partagés? Jean Rhys n'apporte aucune réponse, et ne cherche pas à convaincre le lecteur d'un côté ou de l'autre, elle lui donne juste l'occasion de se faire sa propre idée sur la question.

 

Pour ma part, je n'ai que moyennement apprécié cette lecture, non pas pour des raisons de style, mais parce qu'elle m'a montré Rochester sous un autre jour, bien moins attrayant que dans Jane Eyre, et j'ai donc été déçue parce que justement ce qui se passe dans Wide Sargasso Sea pourrait vraiment être la vérité concernant ce mariage raté. Et Rochester ne serait donc pas aussi blanc qu'il le prétend dans Jane Eyre.


Je vous laisse donc apprécier cette histoire, et vous forger votre propre opinion sur le sujet...

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21 juillet 2012 6 21 /07 /juillet /2012 09:00

jean rhys

 

Jean Rhys (Ella Gwendolen Rhys Williams) est née en 1890 à la Dominique, alors colonie britannique. Elle a rejoint la Grande-Bretagne à l'âge de 16 ans. Elle est la fille d'un Gallois et d'une créole blanche, ce qui influencera son roman La prisonnière des Sargasses (1966) qui lui valut le WH Smith Literary Award en 1967. Elle est décédée en 1979. 

 

Citation : "If I could choose I would rather be happy than write...If I could live my life all over again and choose..." = Si je pouvais choisir, je préfèrerais être heureuse plutôt qu'écrire... Si je pouvais revivre ma vie et choisir...

 

Bibliographie


Romans : Quartet / Quatuor (1929); After leaving Mr. Mackenzie (1931); Voyage in the dark / Voyage dans les ténèbres (1934); Good Morning, Midnight / Bonjour Minuit (1939); Wide Sargasso Sea / La prisonnière des Sargasses (1966)

 

Nouvelles : The left bank and other stories / Rive gauche (1927); The day they burnt the books (1960); Tigers are better-looking / Les tigres sont plus beaux à voir (1968); My Day : Three pieces (1975); Sleep it off, Lady (1976)


Autobiographie posthume : Smile please : an unfinished autobiography (1979)

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30 juin 2012 6 30 /06 /juin /2012 09:01

Retrouvez la bio- et la bibliographie de Charlotte Brontë ici

jane-eyre.jpg

 

*****

Genre : Littérature anglaise

Année de publication : 1847

Quatrième de couverture (traduction personnelle de l'édition Puffin Classics)

Mystère, difficulté...et amour

L'orpheline Jane Eyre, détestée de sa tante et ses cousins, est envoyée à l'école Lowood. Bien que la vie s'améliore pour Jane, elle rêve d'amitié et du grand amour. Puis un jour, elle rencontre Monsieur Rochester, et tout change...

 


Soyez prévenus, la suite est bourrée de spoilers

Commencé à plusieurs reprises sans succès, Jane Eyre était au programme de mon cours de littérature cette année, ce qui m'a permis de lui donner une chance supplémentaire, et je ne le regrette en rien.

Jane Eyre a eu une enfance difficile, et le lecteur en souffre aussi, parce que la première centaine de pages est un cap difficile à passer, mais si on arrive à passer ce cap, le reste se lit très vite. Ses parents sont décédés, la laissant aux soins de son oncle et sa tante. A la mort de son oncle, sa tante et ses cousins lui mènent la vie dure. Elle est alors envoyée dans une école, Lowood, où la vie est plus agréable, mais pas toujours : manque de nourriture, épidémie. Elle perd d'ailleurs sa meilleure amie pendant l'épidémie de tuberculose.

Jane devient pendant quelques temps professeur à Lowood, puis décide d'aller chercher sa fortune ailleurs, et postule pour un poste de gouvernante à Thornfield Hall. Elle y rencontre le maître des lieux, Edward Rochester.

L'amour naît entre eux, mais leur mariage est annulé, car Rochester cache sa femme atteinte de folie héréditaire dans une tour de son manoir. Jane quitte Thornfield Hall et Rochester pour chercher sa fortune ailleurs, et la trouve au sens propre puisqu'elle arrive par hasard chez des cousins inconnus, et hérite d'un oncle lointain.

Un an plus tard, alors que son cousin insiste pour l'épouser et l'emmener en mission en Inde, elle entend la voix de Rochester qui l'appelle et décide sur le champs de retourner à Thornfield Hall. Elle trouve un manoir en ruine, ravagé par un incendie et s'enquiert de la santé de Rochester dans un pub du coin. Elle part à sa recherche et...

Rochester est un c**. Dès le début, il prend Jane de haut, est désagréable, et très lunatique. Mais rapidement, on change d'avis. Jane de son côté ne se laisse pas faire non plus et c'est tant mieux.

Mais Rochester la nargue, essaie de savoir ce qu'elle pense, et elle ne voit absolument rien du tout, ce qui la rend parfois exaspérante.

Ne connaissant pas l'histoire dans le détail, mais au courant de la fameuse "Mad woman in the attic",je n'ai pas eu la surprise de l'événement du mariage de Jane et Rochester, mais j'ai quand même été sous le choc, je dois bien l'avouer. Et j'ai attendu que Jane aille à l'encontre de ses principes et accepte de s'enfuir avec Rochester. Malheureusement, elle n'a pas choisi cette voie.

L'année passée avec les Rivers n'est pas la partie la plus passionnante du roman, et j'avoue que le cousin St. John m'a énervée au plus haut point.

Mais la fin, malgré qu'elle soit un peu trop facile, parce que finalement, tout finit bien, grâce à un incendie, même si Rochester est blessé, au moins il n'a plus sa femme folle sur les bras et ils sont libres de vivre leur amour au grand jour.

Jane Eyre se veut un roman initiatique. En effet, Jane passe par différentes étapes pour atteindre la maturité qui la conduira au bonheur, le tout sur fond gothique, avec un manoir, et un fantôme (qui finalement n'exite pas).

L'utilisation de la première personne pour la narration permet au lecteur de se rapprocher de l'héroîne et fait également référence au titre original : Jane Eyre, une autobiographie. Ce titre joue, de plus, sur l'ambiguité de l'autobiographie (Jane Eyre ou Charlotte Brontë) puisque Charlotte Brontë y a intégré des éléments de sa vie personnelle. Elle a elle-même étudié dans une école comme Lowood et est devenue gouvernante, et tombée amoureuse de son employeur, mais n'a pas connu la même fin heureuse que Jane Eyre.

On retrouve dans Jane Eyre une critique de l'odre social en place à l'époque victorienne,ainsi qu'une volonté de reconnaître la femme comme un être humain indépendant, notamment à travers Jane qui fait figure féministe, cherchant à se supporter elle-même, ce qui était rare à l'époque victorienne et mal vu. Mais cette volonté d'indépendance s'accompagne d'une moralité à toute épreuve.

 

 

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30 juin 2012 6 30 /06 /juin /2012 09:00

charlotte-bronte.jpg

 

Charlotte Brontë (1816-1855) était une romancière et poète anglaise. Elle est l'aînée des soeurs Brontë et a publié son premier roman Jane Eyre sous le pseudonyme Currer Bell, qui a été un énorme succès dès sa sortie.

Elle et ses soeurs, Emily et Anne, et leur frère Branwell, se sont lancés dans des carrières littéraires.

Elle est morte en 1855 pendant un accouchement.

Bibliographie romans :

Jane Eyre (1847), Shirley (1849), Villette (1853), The Professor (1857)

 

Pour en savoir plus :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Charlotte_Bront%C3%AB (français)

http://en.wikipedia.org/wiki/Charlotte_Bront%C3%AB (anglais)

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24 juin 2012 7 24 /06 /juin /2012 09:01

Retrouvez la bio- et la bibliographie de Nathaniel Hawthorne ici

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*****

Titre français : La lettre écarlate

Genre : Littérature américaine

Année de publication : 1850

Quatrième de couverture (traduction personnelle de l'édition Wordsworth Classics)

Ceci est une histoire troublante de crime, de péché, de culpabilité, de punition et d'expiation, qui se déroule dans le climat moralement rigide de la Nouvelle Angleterre du 17ème siècle. La jeune mère d'un enfant illégitime fait face à ses juges puritains.

Cependant, ce n'est pas tant la dure sentence, mais plutôt la cruauté de la culpabilité doucement révélée alors que son amant est identifié, qui tient le lecteur en haleine tout du long jusqu'à l'apogée poignant du roman.

 


 

The Scarlet Letter commence sur une longue introduction de Nathaniel Hawthorne, dans laquelle il explique comment il s'est retrouvé en possession d'un A en tissu rouge et comment il a su la signification de cette marque grâce à un document écrit. Tout cela, bien sûr n'est qu'un procédé littéraire, destiné à donner un effet de réel.

The Scarlet Letter est un roman qui ne peut pas laisser indifférent. C'est un roman allégorique où le péché est personnifié en la personne de Pearl, la fille illégitime de Hester Prynne et de... (je vous laisse la surprise, même si la chose est relativement évidente). Hester est arrivée à la colonie de la Nouvelle Angleterre avant son mari pour préparer l'arrivée de celui-ci. Mais son mari n'est jamais arrivé, porté disparu, supposé mort. Mais lorsque la colonie découvre qu'Hester est enceinte, celle-ci est condamnée par l'Eglise et l'Etat à une peine de prison, et lorsqu'elle est libérée, son châtiment sera de porter sur sa poitrine pour le restant de ses jours la marque de son péché, un A écarlate. Le roman comment sur une des trois scènes ou Hester se tient sur l'échaffaud de la place publique, sous les yeux de la colonie, avec son enfant dans les bras.

Hester refusera jusqu'à la fin de dévoiler l'identité de son amant, qui n'est autre que... (ah ah vous y avez cru!). Cependant, lors de cette scène d'humiliation publique, un homme dans la foule retient l'attention d'Hester, il s'agit de son mari, qui changera d'identité et jure de trouver qui est le père de l'enfant. Et sa quête le mènera à la folie et à une cruauté sans pareil.

Ce roman atteint son paroxysme lors de la dernière scène d'échaffaud, une fin magnifique, qui ne pouvait être autre malgré les attentes que le lecteur peut avoir au cours de sa lecture.

Dans The Scarlet Letter, Nathaniel Hawthorne condamne le puritanisme rigide des premiers colons, dont ses ancêtres faisaient partie, faisant au passage quelques références à la chasse aux sorcières de Salem à la fin du 17ème siècle, un de ces arrières-grands-pères y ayant activement participé.

Une histoire troublante, captivante et révoltante, pilier de la littérature américaine.

 


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