2 juin 2008
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The Garden of Love
I went to the Garden of Love,
And saw what I never had seen :
A chapel was built in the midst,
Where I used to play on the green.
And the gates of this chapel were shut,
And 'Thou shalt not' writ over the door;
So I turn'd to the Garden of Love
That so many sweet flowers bore;
And I saw it was filled with graves,
And tombstones where flowers should be;
And priests in black gown were walking their rounds,
And binding with briars my joys and desires.
William Blake
Le Jardin de l'Amour
Je suis allé au Jardin de l'Amour
Et j'y ai vu ce que je n'avais jamais vu :
Une chapelle était construite au milieu,
Là où je jouais autrefois sur l'herbe.
Les portes de la chapelle étaient fermées
Et 'Tu ne dois pas' était écrit sur la porte.
Alors, je me tournai vers le Jardin de l'Amour
D'où naissaient tant de jolies fleurs.
Et je vis qu'il était envahi de sépultures
Et de tombeaux là où il devrait y avoir des fleurs,
Et que des prêtres en soutane noire y faisaient leur ronde,
Enchaînant avec des ronces mes joies et mes désirs.
William Blake, traduction de Michel Midan
I went to the Garden of Love,
And saw what I never had seen :
A chapel was built in the midst,
Where I used to play on the green.
And the gates of this chapel were shut,
And 'Thou shalt not' writ over the door;
So I turn'd to the Garden of Love
That so many sweet flowers bore;
And I saw it was filled with graves,
And tombstones where flowers should be;
And priests in black gown were walking their rounds,
And binding with briars my joys and desires.
William Blake
Le Jardin de l'Amour
Je suis allé au Jardin de l'Amour
Et j'y ai vu ce que je n'avais jamais vu :
Une chapelle était construite au milieu,
Là où je jouais autrefois sur l'herbe.
Les portes de la chapelle étaient fermées
Et 'Tu ne dois pas' était écrit sur la porte.
Alors, je me tournai vers le Jardin de l'Amour
D'où naissaient tant de jolies fleurs.
Et je vis qu'il était envahi de sépultures
Et de tombeaux là où il devrait y avoir des fleurs,
Et que des prêtres en soutane noire y faisaient leur ronde,
Enchaînant avec des ronces mes joies et mes désirs.
William Blake, traduction de Michel Midan