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5 mai 2007 6 05 /05 /mai /2007 11:00

Biographie : Luis Sepùlveda est né au Chili en 1949. Il a milité dans les Jeunesses Communistes et fut emprisonné sous le régime de Pinochet. Accusé de trahison, de conspiration, et d'appartenance à des groupes armés, il est condamnés à une peine de 28 ans de prison. Mais il sera libéré grâce à Amnesty International. Sa peine se transforme en 8 années d'exil. Pendant ce temps, il voyagera à travers l'Amérique du Sud et suivra toujours un chemin très engagé. Et dans les années 80, il rejoint finalement l'Europe. Luis Sepùlveda, en plus d'être écrivain, est également un touche-à-tout dans le cinéma (réalisateur, scénariste, producteur, acteur).

 

Bibliographie : Le vieux qui lisait des romans d'amour / Un viejo que leia novelas de amor (1992); Le monde au bout du monde / El mundo del fin del mundo (1993); Un nom de torero / Nombre de torero (1996); Histoire d'une mouette et du chat qui lui apprit à voler / Historia de una gaviota y del gato que le enseno a volar (1996); Le neveu d'Amérique / Patagonia express (1996); Rendez-vous d'amour dans un pays en guerre / Desencuentros (1997); Journal d'un tueur sentimental / Diario de un killer sentimental (1998); Yakaré, suivi de Hot Line (1999); Les Roses d'Atacama / Historias marginales (2001); La folie de Pinochet / La locura di Pinochet (2003); Une sale histoire / Moleskin; Les pires contes des frères Grim / Los peores cuentos de los hermanos Grim

 

**

Genre : Littérature chilienne

Titre original : Un viejo que leia novelas de amor

Editeur français : Points : 5€

Synopsis : A El Idilio, Antonio José bolivar est un homme âgé qui aime lire des romans d'amour. Il connaît la forêt amazonienne comme sa poche, car il y a vécu avec les Shuars, peuple indigène, pendant des années. Un jour, un homme blanc est retrouvé mort, et les Shuars sont accusés, mais Antonio José Bolivar connaît le véritable coupable et sait que la chasse ne fait que commencer. Il se retrouvera nez-à-nez avec une panthère d'Amazonie...

Mon avis : Le titre Le vieux qui lisait des romans d'amour m'inspirait beaucoup, mais du coup je m'attendais à quelque chose de totalement différent. Mais je n'ai pas spécialement été déçue, sauf peut-être la fin, je pensais que ça finirait autrement, mais bon je ne peux pas vous dire comment je pensais que ça se terminerait sinon vous allez connaître la fin par déduction. En tous cas, c'est un livre qui se lit très vite, en une soirée c'est fini et un petit moment de découverte d'une autre culture, d'un autre pays...

Un passage que j'ai aimé :

" Cinq mois durant, il put ainsi former et polir ses goûts de lecteur, tout en faisant alterner les doutes et les réponses.
En parcourant les textes de géométrie, il se demandait si cela valait vraiment la peine de savoir lire, et il ne conserva de ces livres qu'une seule longue phrase qu'il sortait dans les moments de mauvaise humeur : 'Dans un triangle rectangle, l'hypoténuse est le côté opposé à l'angle droit.' Phrase qui, par la suite, devait produire un effet de stupeur chez les habitants d'El Idilio, qui la recevaient comme une charade absurde ou une franche obscénité.
Les textes d'histoire lui semblèrent un chapelet de mensonges. Etait-il possible que ces petits messieurs pâles, avec leurs gants blancs jusqu'aux coudes et leurs culottes collantes de funambules, aient été capables de gagner des batailles? Il lui suffisait de voir leurs boucles soigneusement frisées flottant au vent pour comprendre que ces gens-là étaient incapables de tuer une mouche. Ce fut ainsi que les épisodes historiques se trouvèrent exclus de ses goûts de lecteur.
Edmondo de Amicis et son Coeur occûpèrent pratiquement la moitié de son séjour à El Dorado. Là, il était à son affaire. C'était un livre qui lui collait aux mains et aux yeux, qui lui faisait oublier la fatigue pour continuer à lire, encore et toujours, jusqu'à ce qu'un soir, il finisse par se dire qu'il n'était pas possible qu'un seul corps endure tant de souffrances et contienne tant de malchance. Il fallait être vraiment un salaud pour prendre plaisir aux malheurs d'un pauvre garçon tel que le Petit Lombard, et c'est alors, après avoir cherché dans toute la bibliothèque, qu'il trouva enfin ce qui lui convenait vraiment.
Le Rosaire de Florence Barclay contenait de l'amour, encore de l'amour, toujours de l'amour. Les personnages souffraient et mêlaient félicité et malheur avec tant de beauté que sa loupe en était trempée de larmes.
L'institutrice, qui ne partageait pas tout à fait ses goûts, lui permit de prendre le livre pour retourner à El Idilio, où il le lut et relut cent fois devant sa fenêtre, comme il se disposait à le faire maintenant avec les romans que lui avait apportés le dentiste et qui l'attendaient, insinuants et horizontaux, sur la table haute, étrangers au passé désordonné auquel Antonio José Bolivar préférait ne plus penser, laissant béantes les profondeurs de sa mémoire pour les remplir de bonheurs et de tourments d'amour plus éternels que le temps."

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commentaires

T
oééééééé il tue jai 14ans et fallait le lire pour les cours et pour une fois j'étais passionné de lire un livre  . franchement sepuda tu takine
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V
Eh bien c'ets bien qu'il t'ait plu, et franchement, ça me rassure de voir qu'il y a eu des progrès de faits dans les lectures scolaires;o)
S
Je viens de le finir. Depuis le temps que j'en entendais parler, je me rend compte que je ne savais pas du tout de quoi ça parlait. Je ne suis pas déçue, c'est bien écrit, on s'imagine très bien  l'univers d'Antonio et le mode de vie dans la jungle. Peut être n'ai-je pas l'habitude des nouvelles mais l'histoire m'a paru parfois un peu lente. Un peu trop pressée de  rencontrer ce fauve si dangereux.
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E
tu as de la chance d'avoir UNE amie comme ça. Car mon ami est devenu petit ami puis ex petit ami puis plus rien... et c'est triste surtout car il avait des goûts littéraires extraordinaires ;-)
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V
C'est juste pour ça que tu le regrettes, c pas sympa ;o) hihihi reste plus qu'à en trouver un autre avec de bons goûts littéraires;o)enfin c'est sûre que normalement ma meilleure amie ne devrait pas me lâcher donc ça devrait aller;o)
E
pour moi, c'est un petit bijou ce livre ! je l'avais lu sur conseil d'un ami qui ne m'a conseillé que des merveilles :-)
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V
T'en as de la chance d'avoir un ami comme ça! Tu me diras moi aussi j'en ai une;o)
T
Le titre de ce roman est vraiment intriguant et attirant. Je me souviens l'avoir lu en une fois. Mais aujorud'hui le seul souvenir que j'en ai, c'est l'évocation des gondoles...
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V
j'ai beaucoup aimé aussi ce passage des gondoles, quand par déduction il comprend ce que c'est et son incompréhension par rapport à la façon dont il imagine Venise...