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25 février 2010 4 25 /02 /février /2010 21:02
Genre : Policier

Titre original : Nattfak

Editeur français : Albin Michel : 20€

Quatrième de couverture

N°1 des ventes dans son pays, le Suédois Johan Theorin s'impose désormais comme un des maîtres du polar scandinave. Après l'heure trouble, salué par la critique internationale, L'écho des morts explore à nouveau l'atmosphère étrange de l'île d'Öland, où les Westin, une famille de Stockholm, ont décidé de s'installer définitivement. Quelques jours après leur arrivée au coeur de l'hiver, Katrine Westin est retrouvée noyée et son mari sombre dans la dépression. Alors que d'inquiétantes légendes autour de leur vieille demeure refont surface, la jeune policière chargée de l'enquête est vite convaincue qu'il ne s'agit pas d'un accident...

Porté par l'écriture très personnelle de Theorin, un suspense où passé et présent s'entrecroisent dans un climat troubalnt, aux limites du fantastique.




Tout d'abord je remercie Albin Michel et Babelio, grâce auxquels j'ai reçu ce livre pour Masse Cirtique.

Je me faisais une joie de lire un bon polar, parce que ça faisait des années que je n'en avais pas lu un bon, qui tienne en haleine, qu'on ne peut pas lâcher.

Eh bien nous nous trouvons ici avec un très bon polar, mais que l'on veut justement savourer. Je n'ai pas eu envie de le dévorer d'une traite comme la plupart des policiers que j'ai pu lire jusqu'à ce jour. Ici, on est plus dans une optique de savourer les détails, de le mettre sur sa table de chevet et d'apprécier le moment de se mettre au lit et d'en lire quelques chapitres.

Je suis d'une nature à m'ennuyer facilement quand il n'y a pas beaucoup d'action, enfin question polar je parle. Mais ici, je n'ai ressenti d'ennui à aucun moment, et pourtant ce n'est pas l'action qui domine, loin de là.

On est plutôt dans un polar des sentiments. Le début est assez lent, c'est toute la mise en place, l'arrivée des Westin dans leur nouvelle maison. Puis alors qu'il est reparti à Stockholm pour vider leur maison, Joakim apprend sur la route du retour la noyade de Livia, sa fille. Lorsqu'il arrive et découvre qu'il y a eu confusion des noms, et que ce n'est pas sa fille mais sa femme qui s'est noyé, je trouve ça absolument atroce. Cet homme se réjouit de voir sa fille vivante, mais en même temps il a perdu sa femme. D'autant plus qu'il est hanté par la mort de sa soeur, Ethel, un an auparavant.

Ce roman a une construction atypique. Plusieurs histoires s'entremêlent. Il y a le présent, avec les Westin. Mais aussi l'histoire de Tilda et Gerlof qui lui raconte la vie de Ragnar.  Il y a un journal, celui de Mirja Rambe, la mère de Katrine où elle raconte l'histoire d'Aluden, leur maison qui a vu de nombreuses personnes mourir. Et il y a ces petites histoires du passé.

Il y a aussi "la tourmente" qui a elle seule joue le rôle d'un personnage cruel et omniprésent.

Dès le début, on sait que tous ces points de vue ont un lien ensemble, et tout va s'imbriquer à la fin, prendre enfin sa véritable place et son véritable sens.

Petite anecdote : Il y a quelque chose que j'ai beaucoup apprécié, c'est que j'ai pu me situer géographiquement parlant à certains passages, quand on parle de La Villa des Pommiers, la première maison des Westin à Bromma, petite banlieue de Stockholm. Parce que je connais, enfin je connais l'hôtel où je suis restée pendant 3 nuits et le supermarché. Mais quand j'ai vu Bromma, j'étais super contente... Il en faut peu pour être heureux, comme dirait l'autre;o)


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29 avril 2009 3 29 /04 /avril /2009 11:54
Genre : Policier

Titre original : The lost gardens

Editeur anglais : Constable (Indisponible)

Editeur américain : St. Martin's Press : 5,56€

Editeur français : Le livre de poche : 6,50€

Quatrième de couverture :
Jamie Gibson, une jeune Californienne, a fait un mystérieux héritage : un certain major Ryder lui a légué son manoir du XVIIIe siècle dans le Somerset. Elle décide de restaurer les jardins qui, à leur apogée, comptaient parmi les plus beaux d'Angleterre, et fait appel à Lawrence Kingston, un expert en horticulture : ce projet unique pourrait bien lui fournir l'occasion d'inscrire son nom dans l'histoire des jardins.
La découverte d'un squelette au fond d'un puits et une série d'événements dramatiques détourneront Kingston de ses préoccupations horticoles et l'amèneront à s'intéresser aux heures les plus sombres de la Deuxième Guerre Mondiale.
Trafic d'oeuvres d'art pillées par les nazis, évocation de Hidcote Manor, "le plus beau jardin du Royaume-Uni", ce roman alterne savamment les plaisirs et se lit d'une seule traite.


J'ai reçu son livre par Le Livre de Poche, via le Blog-O-Book, BOB pour les intimes., que je remercie tout deux d'ailleurs. J'ai mis du temps à le lire, mais heureusement je ne suis pas hors délai;o)
J'ai mis du temps à le lire pour deux raisons. D'une part, j'ai perdu l'habitude de lire en français, et je sais, c'est malheureux, sachant que c'est tout de même ma langue maternelle. Mais je me rends compte que j'ai de plus en plus de mal avec l'écriture française, qui est bien trop pompeuse à mon goût par rapport à l'anglais qui ne s'embête pas avec des tournures de phrases interminables. Rien à voir avec Le mystère des jardins perdus, me direz-vous, mais en fait oui. Le style ne m'a pas aidée à accrocher à ce policier. Je ne sais pas si cela vient du traducteur ou bien si c'est le style voulu par l'auteur, mais honnêtement, j'ai trouvé ça un peu trop lourd. Et j'ai trouvé que ça rendait les personnages fades. Il sont censés parler avec passion de ces sujets qui les intéressent (jardin, plantes, vignobles), mais pour moi ça reste plat, je n'ai pas ressenti cette passion.

Je ne pense pas que ce roman me laissera un souvenir impérissable, je me suis beaucoup ennuyée dans ma lecture. J'aime beaucoup le genre policier, mais j'avoue que je préfère quand il y a un peu plus "d'action". Mais ce n'est pas une critique envers le roman, juste qu'il n'était pas fait pour moi. Ceux qui aiment les jardins et les bons vins pourront y trouver leur compte, mais ce n'est pas spécialement mon cas. J'aime les jardins et les bons vins, mais pas au point d'en connaître tous les termes techniques, ce qui fait que l'auteur m'a perdu dans ses passages, surtout au niveau des jardins, j'avais du mal à me les représenter, parce que je n'ai pas une bonne culture horticole.

En plus de tout cela, les trois-quarts du roman sont très lentes, l'intrigue n'avance que très peu, et d'un coup le dernier quart passe à une vitesse folle, la découverte d'un souterrain sous la chapelle et le manoir, les peintures volées, le méchant qui arrive, la police. Et dans tout ça, il reste des questions sans réponse concrète, notamment à qui est le squelette retrouvé dans le puits. On suppose d'après toutes les suppositions faites par Kingston que c'est Kershaw, un ancien combattant de la seconde Guerre Mondiale qui a été emprisonnée pendant 20 ans à cause de Ryder. On s'en doute à cause d'une montre qu'il portait avec les initiales CMA, Christopher M. Archer, son cousin. Mais rien au final ne prouve réellement que c'est bien lui.

Bref, un livre qui ne m'a pas plu plus que ça, mais qui plaira sans aucun doute à d'autres. D'ailleurs c'est le cas, et pour cela je vous invite à lire d'autres critiques plus enthousiastes que la mienne sur le Blog-O-Book.



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4 février 2008 1 04 /02 /février /2008 21:44
undefined***
Genre : Thriller

Titre original : Beneath the Skin

Editeur anglais : Penguin : 11,29€

Editeur français : Pocket : 7,10€

Synopsis : Zoe est une jeune institutrice de 23 ans, qui profite de la vie avec son petit ami du moment. Elle fait la une des journaux depuis qu'elle a arrêté un  agresseur voleur de sac à main avec une pastèque. Elle cherche à tout  prix à vendre son appartement qu'elle a acheté sur un coup de tête. Jenny est une maman au foyer d'une quarantaine d'années. Ancienne mannequin pour les mains, elle vit avec son mari et leurs trois enfants, et elle refait à neuf une maison, façon époque victorienne. Nadia est une femme de 28 ans qui essaie de remettre sa vie sur la bonne voie. Elle vient de se séparer de son petit ami et exerce la profession temporaire d'animateurs de goûters pour les enfants. Ces trois femmes ne se connaissent pas, elles n'ont aucun point en commun, excepté l'homme qui leur écrit des lettres d'amour où il leur annoncent qu'il va les tuer.

J'avais adoré ce livre à la première lecture. Je suis une grande fan du genre, surtout les histoires de tueurs en série. Ca fait longtemps que je n'ai pas eu de passe thriller. Avant c'était l'été, je pouvais en manger des dizaines pendant ces deux mois de tranquilité. J'avais envie de le relire, mais bon c'est vrai qu'un thriller ou un policier, c'est mieux la première fois. La deuxième ça laisse un goût de remâcher. Mais je me suis laissée tenter parce que je ne me souvenais plus qui était le meurtrier, mais ça m'est revenu assez vite. Donc plus d'intrigue pour moi. En revanche, j'en garde un très bon souvenir de ma première lecture, cette sensation de devoir finir le livre avant d'aller se coucher, sinon ce serait à se retourner sur soi-même pendant des heures en cogitant, mais qui est-ce si ce n'est pas lui? Même si finalement, on fait facilement le lien et qu'on peut trouver rapidement le coupable, le suspense reste cependant entier. Mais je dirais que ce n'est pas réellement dans l'intrigue que repose tout l'intérêt du bouquin. On connaît tous ces romans policiers écrit du point de vue du flic, du détective, ou même du médecin légiste. Ici on a les points de vue des victimes. Et ça c'est quelque chose d'assez innovant dans le genre, enfin du moins pour moi, c'est la première enquête que je vis du point de vue victime. Et en plus, pas une seule victime parmi d'autres, mais toutes les victimes... et ça c'est super! Toute cette tension. Imaginez-vous victime d'un pauvre gars qui vous envoient des lettres où il vous dit qu'il va vous tuer. En plus, ce qui est intéressant, c'est que chacune de ces trois femmes a une manière différente de réagir. Entre celle qui panique, celle qui prend ça à la rigolade, et celle qui mène son enquête. Et entre deux, on retrouve un peu le point de vue du psychopathe.

Pour conclure, pour les adeptes du genre, et pour ceux qui n'arrivent pas à accrocher au style, je conseille, pour tous une nouvelle façon de voir le roman policier.

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30 mai 2006 2 30 /05 /mai /2006 09:21


***

Genre : Roman judiciaire


Titre original : The Runaway Jury, 1996


Editeur américain : Arrow - poche : 11,93€


Editeur français : Pocket : 7€


Aux Etats-Unis, Céleste Wood, qui a perdu son mari d'un cancer du larynx après 30 de tabagisme, intente  un procès à un gros groupe de l'industrie du tabac. Les deux parties choisissent leurs jurés après une enquête minutieuse menée sur chacun d'eux. La défense a très envie de gagner, car dans le cas contraire ça engendrerai toute une série de procès contre l'industrie du tabac. Seulement, l'un des membres du jury, Nicholas Easter, devient le maître du jeu, quelle va-t-être l'issue de ce procès?




Un roman haletant. Personnellement, j'ai découvert beaucoup de choses grâce à ce roman, notamment sur le déroulement de la formation d'un jury. Finalement, on dit toujours qu'un jury est impartial, mais c'est faux puisque les membres sont choisis sur des critères qui vont forcément influencer leur jugement. Le maître du jeu mène les deux parties par le bour du nez, jusqu'à la fin on se demande pourquoi. A lire absolument


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