**** Genre : Littérature anglaise, romantique
Titre français : Orgueil et préjugés
Editeur anglais : Dover Publications : 2,39€
Editeur français : 10/18 : 7,40€
Est-il vraiment nécessaire de faire un résumé de l'histoire, sachant que j'ai bien l'impression que tout le monde l'a dajà lu? Bon pour ceux qui ne connaissent pas encore, je me lance, mais ça ne va pas être évident à résumer tout ça... Je triche parce que je n'arrive vraiment pas à fair eun résumé, alors je vous présente le résumé que j'ai trouvé sur Wikipédia
"Dans un petit village de l'Angleterre, Longbourn, sous George III, Mrs. Bennet veut marier ses cinq filles (Jane, Elizabeth, Mary, Kitty et Lydia) afin de leur assurer un bel avenir. Lorsqu'un riche rentier arrive à Netherfield Park, elle espère vivement que ses filles sauront lui plaire, et qu'elle pourra marier l'une d'entre elles au nouveau venu. Malheureusement, ce rentier, Mr Bingley, est accompagné d'un très bon ami, qui, s'il est très riche, n'est pas un modèle d'amabilité envers la famille Bennet, et les autres voisins. L'orgueilleux Mr. Darcy, voit d'un très mauvais œil son ami s'éprendre de Jane Bennet, la plus âgée des sœurs, de peur d'un mariage malheureux.
Elizabeth est l'héroïne de ce roman. « Elle est d'une vive intelligence, d'une sagesse éloignée de tout pédantisme qui lui permet de supporter sereinement et avec indulgence l'atmosphère provinciale étriquée dans laquelle il lui faut vivre. Son caractère naturellement gai la met en état de percevoir le côté humoristique ou grotesque de toute situation quelle qu'elle soit ». Elle suit avec attention l'évolution des sentiments de sa sœur préférée tout en faisant attention à l'officier Wickham, un militaire séduisant qui ne la laisse pas indifférente. Il lui faut aussi garder son sang froid devant le ridicule de Mr Collins, un cousin qui héritera de leurs propriétés de Longbourn à la mort de Mr Bennet. Cet homme, un pasteur, cherche malheureusement à prendre une épouse, comme le lui a conseillé Lady Catherine de Bourgh, sa protectrice.
Miss Bennet ne manque pas d'un certain orgueil, ou plutôt d'un certain sens de la dignité qui lui impose de défendre son entourage. C'est pourquoi lorsque M. Fitzwilliam Darcy, l'ami de Bingley, considère avec quelques mépris les façons de faire de sa mère et de ses sœurs, elle dit : « Je pourrais facilement lui pardonner son orgueil s'il n'avait mortifié le mien ». C'est de là que naît le « préjugé » qu'elle a contre Darcy. Cela dit, Darcy n'a pas hésité à écarter Charles Bingley de Jane Bennet, lorsque celui ci commença à avoir des pensées dépassant l'amitié à son encontre. En effet Darcy pensait que Jane était indifférente à son ami, et ne trouvait pas sa famille assez honorable. C'est en quelque sorte, un préjugé envers la famille Bennet, et plus particulièrement envers Jane et l'amour qu'elle éprouvait pour Mr Bingley. Pour toutes ces raisons, les deux héros ont de nombreux motifs pour se détester, Darcy ayant détruit le bonheur de Jane aux yeux d'Elizabeth, et celle ci ne se montrant jamais agréable lorsque celui-ci lui adresse la parole. Mais Mr Darcy finira par s'éprendre secrètement de la jeune femme.
Elizabeth Bennet aimera-t-elle Darcy ? En sera-t-elle aimée ? L'épousera-t-elle ?
Il apparaît clairement qu'il n'y a en fait qu'un héros qui est l'héroïne, et que c'est par elle, en elle et pour elle que tout se passe."
Un passage : La seconde déclaration de Darcy à Elizabeth (traduction personnelle)
- Si vous voulez me remercier, répondit-il, faites le uniquement pour vous-même. Le désir de vous rendre heureuse a ajouté de la force aux autres raisons qui m'ont conduit à cela, je ne peux le nier. Mais votre famille ne me doit rien. Pour autant que je les respecte, je crois, je n'ai pensé qu'à vous.
Elizabeth était trop embarassée pour dire un mot. Après une courte pause, son compagnon ajouta :
- Vous être trop généreuse pour vous jouer de moi. Si vos sentiments sont encore les mêmes qu'en avril, dites le moi maintenant. Mon affection et mes souhaits sont restés inchangés, mais un mot de vous me laissera silencieux à jamais sur ce sujet.
Ah la la!!! Darcy!!! Et oui on rêve toutes de notre Darcy. Ce que j'apprécie chez Jane Austen, c'est que ça finit bien, enfin je n'en connais que deux pour le moment, mais c'est beau. Malgré les embûches, les héroïnes de Jane Austen réussissent toujours à faire de beaux mariages d'amour, ce qui je pense à l'époque ne devait pas être souvent le cas. Mais bon, c'est le but de la lecture, faire rêver, non? En tous cas, moi c'est comme ça que je vois les choses.
Je me souviens de la première fois où j'ai voulu lire Pride and Préjudice, je n'ai pas été très loin, tout le côté différence de classe sociale m'avait énervée et dégoûtée. Puis lorsque le film de Joe Wright est sorti au ciné, j'ai tellement aimé que j'ai décidé de donner une seconde chance au livre, et grand bien m'en a fait!!!
A la deuxième lecture, je ressens toujours les mêmes émotions. Pride and prejudice en plus d'être plein d'amour, est également plein d'humour. Je n'ai pu m'empêcher de rire dès le début, lorsque Monsieur Bennett se joue de sa femme en la laissant croire qu'il n'irait pas voir Bingley. J'adore Monsieur Bennett, il se rit de tout, de tout ce qu'il voit, et de tout le monde. Quelque part il me fait parfois penser à mon papa, qui maintenant est parti, mais dans le caractère joueur ils se ressemblent un peu, c'est sûrement pour ça que j'apprécie beaucoup Monsieur Bennett. Le côté solitaire aussi les rapprochent.
Monsieur Collins également ne manque jamais de me faire rire. C'est un homme stupide, qui ne voit pas plus loin que le bout de son nez, et en plus qui se prend pour un être supérieur...Hilarant, mais aussi énervant!!!!
Comme tout le monde je suis amoureuse de Darcy, mais tout comme Elizabeth ça ne s'est pas fait tout de suite. Au début du livre, il m'énerve à prendre les gens de haut comme ça, mais je le comprends, parce que c'est quelqu'un de très réservé qui a du mal à trouver sa place en société, et je suis pareille. Et je sais que certaines personnes me trouve au premier abord froide et hautaine. Alors forcément je suis triste pour lui quand Elizabeth lui dit toutes ces choses lorsqu'il lui fait sa demande. En même temps, c'est vrai qu'il aurait pu y mettre les formes, parce que je n'aurais pas apprécier non plus qu'on me fasse une demande comme ça. Il a mal géré sur ce coup-là, mais bon il se rattrape tellement bien par la suite. Mais celle que j'ai le plus de mal à suivre, en fait c'est Elizabeth. Parce que je trouve que la situation prend un tournant trop radical après la lecture de lettre dans laquelle Darcy justifie ses actes. Je ne sais pas comment dire, Elizabeth dit que petit à petit elle a changé sa perception de lui après la lettre, mais personnellement je pense que sinon l'amour, l'attirance était là bien avant, dès le début, alors qu'elle le taquinait sur son caractère etc. Comme on dit, qui aime bien châtie bien, ou les opposés s'attirent. Mais évidemment elle n'en avait pas conscience à ce moment-là, c'est tout.
Un merveilleux moment à passer en compagnie de cette multitude de personnages tous différents les uns des autres.