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18 octobre 2013 5 18 /10 /octobre /2013 18:14

Retrouvez la bio- et la bibliographie de Matthew Gregory Lewis ici

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Genre : Roman Gothique

Titre original : The Monk

Année de publication : 1796

Résumé

Ambrosio a été recueilli bébé et élevé par un monastère. A 30 ans, il fait l'admiration de tous par sa grande sainteté. Il n'est souillé par aucun péché, n'ayant jamais été confronté au monde extérieur, aucun défaut excepté une vanité immense. Cette vanité le mènera à sa perte.

Au monastère, Ambrosio se lie d'amitié avec Rosario, qui n'est autre que Matilda, envoyé par Satan pour provoquer la chute d'Ambrosio. Non seulement Ambrosio succombe aux charmes de Matilda, mais las de cette relation, il jette son dévolu sur Antonia, jeune fille bien sous tous rapports, et n'hésite pas à utiliser les moyens les plus vils pour obtenir ce qu'il désire.

Parallèlement, Agnès, jeune fille qui entre au couvent par la volonté de ses parents, est dénoncée par Ambrosio qui a découvert une lettre annonçant la grossesse de la jeune femme. Elle sera punie par la mère supérieure du couvent.

 


Après avoir lu Le Château d'Otrante, j'avais une mauvaise opinion du roman gothique. Mais Le Château d'Otrante n'est rien comparé au Moine de Lewis. Lewis nous emmène dans les bas-fonds de la nature humaine, dans les plus vils actes imaginables. Et je confirme que je ne suis pas fan du genre, bien que je souhaite essayer The Mysteries of Udolpho d'Ann Radcliff, ou encore Frankenstein de Mary Shelley, qui est arrivé sur la fin de la période gothique.

Après lecture de l'introduction de mon édition, j'appréhendais ma lecture. On m'annonçait viol, inceste, meurtre, pornographie. Je me suis dit Oh my God, c'est pas du tout mon trip ça, mais alors pas du tout. Si je n'avais pas eu à le lire pour la fac, je ne l'aurai sans doute jamais lu, je dois bien l'avouer.

Lewis n'avait que 20 ans lorsqu'il a écrit Le Moine dans lequel il a décidé de répondre à toutes les caractérisques du roman gothique, c'est pourquoi Le Moine est considéré comme le classique du genre.

Inutile de préciser que Le Moine a fait scandale à sa sortie malgré un succès immense encore aujourd'hui.

Non seulement, Le Moine aborde des sujets tels que l'inceste, le viol, la violence, la torture, mais a fait scandale par la mise en question de la religion catholique. Certains passages sur la Bible ayant notamment été attaqués avec virulence, car la Bible n'est pas un livre à mettre entre le main d'une jeune fille. C'est pourquoi la mère d'Antonia avait arraché certaines pages. De plus, Matilda utilise la sorcellerie pour aider Ambrosio a réalisé ses plans avec Antonia, et finalement il s'avère que Matilda est une envoyée de Satan, qui finit par gagner l'âme d'Ambrosio.

Donc on peut comprendre pour le scandale a éclaté en 1796. Bien que ce ne soit pas ma tasse de thé, certains passages m'ont fait beaucoup rire, notamment le personnage de Leonella, la tante d'Antonia. Elle ajoute une touche de comique à cette histoire absolument horrible, peut-être pour mieux nous faire digérer cette tragédie, ce qui n'en rend pas moins atroce les actes de barbarie commis par Ambrosio et par les nonnes du couvent.


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6 juillet 2013 6 06 /07 /juillet /2013 09:00

Retrouvez la bio- et la bibliographie de Horace Walpole ici

otrante.jpg

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Genre : Roman gothique

Titre original : The Castle of Otranto, a gothic story

Année de publication : 1764

Synopsis

Horace Walpole a présenté la première édition du Château d'Otrante comme la traduction d'un manuscrit italien.

L'histoire commence par la mort de Conrad, tué par la chute d'un casque géant le jour où il devait épouser Isabella. Pour des raisons politiques et de pouvoir, le père de Conrad, Manfred, Prince d'Otrante, décide d'épouser lui-même Isabella, et pour ce faire, il doit divorcer de sa femme, Hippolita. Dans le même temps, une prophécie stipule que le château sera perdu lorsque le véritable héritier sera connu, et l'imposture de Manfred mise à jour. Le mariage de Manfred et Isabella se trouve repoussé par des événements surnaturels qui aideront la jeune fille et qui permettront de dévoiler le véritable Prince d'Otrante.

 


Premier roman gothique, Le Château d'Otrante à donner les critères de ce nouveau genre, qui a fait fureur à la fin du 18ème siècle et au début du 20ème siècle.

Sans vous faire un cours sur le roman gothique, je vais tout de même préciser les caractéristiques principales du roman gothique. Le roman gothique est né du mouvement du Gothic Revival en architecture au 18ème siècle. Le roman gothique se base donc sur un élément architectural prépondérant : le château. Le Château d'Otrante est donc un roman gothique et comme son titre l'indique, le château est le "personnage" principal du roman. Ensuite, le roman gothique se définit par la présence d'un manichéisme évident, le vilain et la jeune vierge innocente, qui devra subir bien des épreuves et qui essaiera bien entendu de prendre la fuite dans les fins fonds labyrinthiques du château. Autre point absolument essentiel est la présence du surnaturel. Dans le cas du Château d'Otrante, c'est la présence de fantôme et le château qui vit en quelque sorte et fera sortir la vérité. Bien entendu, les thèmes du gothique sont particuliers : violence, inceste, torture, etc. 

Je n'avais jamais lu de romans gothiques auparavant. Et je n'ai pas aimé plus que ça Le Château d'Otrante. Je n'ai pas détesté non plus, mais ça ne m'a fait ni chaud ni froid. Le Château d'Otrante est le premier roman gothique et a introduit les caractéristiques du genre, mais le tout prend plutôt un air de comédie au final plutôt que de tragédies. La poursuite dans les couloirs du château, la jeune vierge qui fuit le vieux pervers, ça donne une impression à la Benny Hill si vous voulez mon avis.

Je n'ai donc pas vraiment été convaincue par Le Château d'Otrante, et pas plus par LE roman gothique par excellence Le Moine, mais je vous en parlerai plus tard. En revanche, je serais curieuse de voir de mes propres yeux la demeure de Horace Walpole sur une architecture gothique, Strawberry Hill...

 


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21 juillet 2012 6 21 /07 /juillet /2012 09:01

Retrouvez la bio- et la bibliographie de Jean Rhys ici

wide sargasso sea

 

 

 

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Titre français : La prisonnière des Sargasses


Genre : Littérature anglaise


Année de publication : 1966


Quatrième de couverture (éition français Gallimard, L'Imaginaire)


La créole Antoinette Cosway raconte son enfance au domaine Coulibri, à la Jamaïque. Entre l'indifférence de sa mère et la révolte des esclaves, son destin bascule : elle est envoyée dans un couvent qu'elle quittera à l'âge de dix-sept ans pour se voir épouser un Anglais, distant, egoïste et arrogant. Poussée par la haine qu'il lui porte, elle sombrera dans l'alcoolisme et la folie meurtrière. Il fallut neuf ans à Jean Rhys pour écrire La prisonnière des Sargasses qu'elle publie en 1966, après un silence de vingt-sept ans. Elle y évoque la solitude et la démence, dans une écriture d'une extrême densité et d'une grande pudeur, qui font de ce roman l'un des plus forts et des plus attachants qu'elle ait écrits.

 


Pour les fans de Jane Eyre...ou pas!

Au programme de ma seconde année de licence, il y avait Jane Eyre, et Wide Sargasso Sea. Deux romans compatibles, puisque Wide Sargasso Sea, publié par Jean Rhys en 1966, se veut être une préquelle à Jane Eyre.

 

Jean Rhys était originaire des Antilles. Elle est née en 1890 à la Dominique. Elle est arrivée à l'êge de 16 ans en Grande-Bretagne et a été révoltée par le traitement de the mad woman in the attic, aka Bertha Mason, la femme folle de Rochester qu'il a enfermée dans une tour de son manoir et qu'il a cachée au monde jusqu'à ce que la vérité éclate au grand jour au moment où il était sur le point d'épouser Jane Eyre.

 

Jean Rhys nous donne donc dans Wide Sargasso Sea une version de ce qui aurait pu se passer avant Jane Eyre. Elle a cependant pris une petite liberté chronologique, situant son histoire un peu après Jane Eyre, c'est-à-dire après l'abolition de l'esclavage à la Jamaïque en 1833. 


Antoinette "Bertha" Cosway est une créole blanche. Elle a vécu certains événements traumatisants dans son enfance, voyant sa mère perdre la raison. A 16 ans son beau-père décide de la marier à un Anglais de bonne famille, mais le mariage ne sera pas une réussite. Antoinette sera malheureuse, son époux aussi, et elle finira par sombrer dans l'alcool et la folie.

 

Jean Rhys nous offre une alternative de points de vue sur cette histoire. Les torts sont-ils plus d'un côté que de l'autre? Ou bien sont-ils partagés? Jean Rhys n'apporte aucune réponse, et ne cherche pas à convaincre le lecteur d'un côté ou de l'autre, elle lui donne juste l'occasion de se faire sa propre idée sur la question.

 

Pour ma part, je n'ai que moyennement apprécié cette lecture, non pas pour des raisons de style, mais parce qu'elle m'a montré Rochester sous un autre jour, bien moins attrayant que dans Jane Eyre, et j'ai donc été déçue parce que justement ce qui se passe dans Wide Sargasso Sea pourrait vraiment être la vérité concernant ce mariage raté. Et Rochester ne serait donc pas aussi blanc qu'il le prétend dans Jane Eyre.


Je vous laisse donc apprécier cette histoire, et vous forger votre propre opinion sur le sujet...

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30 juin 2012 6 30 /06 /juin /2012 09:01

Retrouvez la bio- et la bibliographie de Charlotte Brontë ici

jane-eyre.jpg

 

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Genre : Littérature anglaise

Année de publication : 1847

Quatrième de couverture (traduction personnelle de l'édition Puffin Classics)

Mystère, difficulté...et amour

L'orpheline Jane Eyre, détestée de sa tante et ses cousins, est envoyée à l'école Lowood. Bien que la vie s'améliore pour Jane, elle rêve d'amitié et du grand amour. Puis un jour, elle rencontre Monsieur Rochester, et tout change...

 


Soyez prévenus, la suite est bourrée de spoilers

Commencé à plusieurs reprises sans succès, Jane Eyre était au programme de mon cours de littérature cette année, ce qui m'a permis de lui donner une chance supplémentaire, et je ne le regrette en rien.

Jane Eyre a eu une enfance difficile, et le lecteur en souffre aussi, parce que la première centaine de pages est un cap difficile à passer, mais si on arrive à passer ce cap, le reste se lit très vite. Ses parents sont décédés, la laissant aux soins de son oncle et sa tante. A la mort de son oncle, sa tante et ses cousins lui mènent la vie dure. Elle est alors envoyée dans une école, Lowood, où la vie est plus agréable, mais pas toujours : manque de nourriture, épidémie. Elle perd d'ailleurs sa meilleure amie pendant l'épidémie de tuberculose.

Jane devient pendant quelques temps professeur à Lowood, puis décide d'aller chercher sa fortune ailleurs, et postule pour un poste de gouvernante à Thornfield Hall. Elle y rencontre le maître des lieux, Edward Rochester.

L'amour naît entre eux, mais leur mariage est annulé, car Rochester cache sa femme atteinte de folie héréditaire dans une tour de son manoir. Jane quitte Thornfield Hall et Rochester pour chercher sa fortune ailleurs, et la trouve au sens propre puisqu'elle arrive par hasard chez des cousins inconnus, et hérite d'un oncle lointain.

Un an plus tard, alors que son cousin insiste pour l'épouser et l'emmener en mission en Inde, elle entend la voix de Rochester qui l'appelle et décide sur le champs de retourner à Thornfield Hall. Elle trouve un manoir en ruine, ravagé par un incendie et s'enquiert de la santé de Rochester dans un pub du coin. Elle part à sa recherche et...

Rochester est un c**. Dès le début, il prend Jane de haut, est désagréable, et très lunatique. Mais rapidement, on change d'avis. Jane de son côté ne se laisse pas faire non plus et c'est tant mieux.

Mais Rochester la nargue, essaie de savoir ce qu'elle pense, et elle ne voit absolument rien du tout, ce qui la rend parfois exaspérante.

Ne connaissant pas l'histoire dans le détail, mais au courant de la fameuse "Mad woman in the attic",je n'ai pas eu la surprise de l'événement du mariage de Jane et Rochester, mais j'ai quand même été sous le choc, je dois bien l'avouer. Et j'ai attendu que Jane aille à l'encontre de ses principes et accepte de s'enfuir avec Rochester. Malheureusement, elle n'a pas choisi cette voie.

L'année passée avec les Rivers n'est pas la partie la plus passionnante du roman, et j'avoue que le cousin St. John m'a énervée au plus haut point.

Mais la fin, malgré qu'elle soit un peu trop facile, parce que finalement, tout finit bien, grâce à un incendie, même si Rochester est blessé, au moins il n'a plus sa femme folle sur les bras et ils sont libres de vivre leur amour au grand jour.

Jane Eyre se veut un roman initiatique. En effet, Jane passe par différentes étapes pour atteindre la maturité qui la conduira au bonheur, le tout sur fond gothique, avec un manoir, et un fantôme (qui finalement n'exite pas).

L'utilisation de la première personne pour la narration permet au lecteur de se rapprocher de l'héroîne et fait également référence au titre original : Jane Eyre, une autobiographie. Ce titre joue, de plus, sur l'ambiguité de l'autobiographie (Jane Eyre ou Charlotte Brontë) puisque Charlotte Brontë y a intégré des éléments de sa vie personnelle. Elle a elle-même étudié dans une école comme Lowood et est devenue gouvernante, et tombée amoureuse de son employeur, mais n'a pas connu la même fin heureuse que Jane Eyre.

On retrouve dans Jane Eyre une critique de l'odre social en place à l'époque victorienne,ainsi qu'une volonté de reconnaître la femme comme un être humain indépendant, notamment à travers Jane qui fait figure féministe, cherchant à se supporter elle-même, ce qui était rare à l'époque victorienne et mal vu. Mais cette volonté d'indépendance s'accompagne d'une moralité à toute épreuve.

 

 

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9 juin 2012 6 09 /06 /juin /2012 09:01

Retrouvez la biographie de Wilkie Collins ici


the moonstone

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Titre français : Pierre de Lune

Genre : Classique Anglais, Policier

Année de publication : 1868

Quatrième de couverture (traduction personnelle de l'édition Wordsworth Classics)

 

La Pierre de Lune, un diamant Indien d'une valeur inestimable, amené en Angleterre comme butin de guerre, est offert à Rachel Verrinder à l'occasion de son dix-huitième anniversaire. La nuit-même, la pierre est volée. Les soupçons se portent sur une servante bossue, sur le cousin de Rachel, Franklin Blake, sur une troupe mystérieuse de jongleurs Indiens, et sur Rachel elle-même

Le flegmatique Sergent Cuff est appelé, et avec l'aide de Betteredge, le majordome loquace amateur de Robinson Crusoe, le mystère de la pierre disparue est ingénieusement résolue.

 

 


La quatrième de couverture ne rend pas forcément justice à ce grand roman du 19ème siècle. Ce qui fait l'originalité de The Moonstone, autant en 1868 qu'en 2012, c'est la construction narrative choisie par Wilkie Collins. En effet, The Moonstone est composé de plusieurs récits par différents narrateurs. Chacun de ces narrateurs doit raconter les événements depuis la disparition du diamant en 1848 jusqu'à la découverte de la vérité un an plus tard, mais uniquement les événements auxquels il a été un témoin direct. Ainsi, l'ingéniosité de Collins nous fait passer d'un narrateur à l'autre mais tout en gardant une continuité logique dans les événements. Ces différents témoignages mettent le lecteur dans une situation de juge.

 

On retrouve parmi ces narrateurs, Gabriel Betteredge, le majordome très bavard, et qui ne manque pas une occasion de citer Robinson Crusoe, allant jusqu'à pratiquer la bibliomancie, et qui nous donne régulièrement son point de vue sur les femmes (pas forcément bon, hein). Miss Clack est la cousine de Rachel, une femme très pieuse (on émet beaucoup de doutes sur ce point) qui a tendance à laisser des prospectus et livres religieux un peu partout pour remettre les autres sur le droit chemin. Franklin Blake, le cousin de Rachel (et peut-être bien plus) est l'instigateur du rassemblement des témoignages. Ezra Jennings, l'assistant du docteur, dont l'histoire personnelle ne peut laisser indifférent. C'est un homme qui possède un terrible secret sur son passé, mais étant étranger, il inspire la méfiance partout où il passe, mais il jouera un rôle primordial dans la résolution du mystère de la disparition du diamant.

 

Wilkie Collins nous offre un florilège de personnages, tous plus intéressants les uns que les autres : Rosanna Spearman, la servante bossue, ancienne voleuse, amoureuse en secret de Franklin Blake; Rachel Verrinder, la propriétaire du Moonstone, qui hésite entre ses deux cousins, Franklin et Godfrey (mais hésite-t-elle vraiment?) et qui réagit de manière incompréhensible à la suite de la disparition; Godfrey Abblewhite, le bon samaritain bien sous tout rapport (ou pas?).

 

De plus, Wilkie Collins aborde plusieurs aspects de l'Angleterre du 19ème siècle, notamment la hiérarchie de la société, la condition féminine de l'époque, ou encore le rapport à l'Inde.

 

Vous l'aurez compris, The Moonstone est un chef-d'oeuvre mêlant avec brio suspense et rebondissements, humour et drame, et le tout par le seul pouvoir du point de vue multiple de l'oeuvre. Diamant disparu, des indiens, une servante suspecte, des indices disparus, une lettre de suicide, de l'opium, un dieu Indien font de The Moonstone "le premier, le plus long et le meilleur des romans policiers anglais modernes" (T.S. Eliot).

 

Pour plus de romans de Wilikie Collins, je vous invite à vous rendre chez Cryssilda

 


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28 juin 2011 2 28 /06 /juin /2011 10:51

Retrouvez la bio- et la bibliographie de Mark Haddon ici

the-curious-incident.jpg

 

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Genre : Littérature anglaise


Titre français : Le bizarre incident du chien pendant la nuit


Editeur anglais : Vintage : 6,75€


Editeur français : Pocket : 6,60€


Quatrième de couverture (Traduction)


Le bizarre incident du chien pendant la nuit est un roman policier comme aucun autre. Le détective et narrateur, Christopher Boone, a 15 ans et est atteint du syndrome d'Asperger. Il connaît beaucoup de choses sur les maths et très peu sur les êtres humains. Il aime les listes, les schémas et la vérité. Il déteste les couleurs jaune et marron et être touché. Il n'est jamais allé plus loin que le bout de la rue tout seul, mais quand il découvre que le chien de la voisine a été assassiné, il se met en route pour un voyage terrifiant qui chamboulera tout son petit monde.

 

 


J'avais déjà lu ce roman il y a bien bien longtemps et j'ai du le relire cette année pour les cours. J'ai été très surprise par cette seconde lecture. Je me souvenais que j'avais adoré ce livre, et qu'il s'agissait de l'enquête d'un adolescent autiste sur le meurtre d'un chien, mais en relisant, je me suis rendu compte que je ne me souvenais plus des détails de l'histoire, et du coup ça fait peur parce que je me suis dit que ma mémoire partait à vau-l'eau.

 

 

Du coup, c'est comme si je ne l'avais jamais lu, et j'ai adoré une nouvelle fois. C'est un roman qui se lit très vite et on s'attache rapidement à Christopher et toutes ses petites vérités sur l'être humain font sourire, même ses bizarreries.

 

J'ai parfois éclaté de rire et parfois été triste pour lui.

 

Et parfois je ne l'ai pas du tout compris. Voyez-vous quand j'étais plus jeune, j'étais une matheuse autant (si ce n'est plus) qu'une littéraire. Mais après toutes ces années, les maths un peu trop compliquées sont devenues du chinois pour moi et Christopher adore les maths. Donc je vous donne un exemple de quelque chose que je n'ai pas du tout réussi à suivre :

 

"Un triangle dont les côtés peuvent être écrits sous la forme n2 + 1, n2 - 1 et 2N (où n>1) est un triangle à angle droit."

 

Bon heureusement Christopher a décidé de mettre son explication en appendice, mais je l'ai lu par curiosité, et je suis restée dans l'incompréhension.

 

De plus, le syndrome d'Asperger est bien décrit ici sans rentrer dans le côté clinique de la maladie puisque c'est Christopher qui raconte son histoire. Et on se rend compte bien vite que le bizarre incident du chien pendant la nuit n'est pas le centre de l'intrigue.

 


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10 mai 2009 7 10 /05 /mai /2009 10:51
Genre : Littérature anglaise, romantique

Titre français : Orgueil et préjugés

Editeur anglais : Dover Publications : 2,39€

Editeur français : 10/18 : 7,40€

Est-il vraiment nécessaire de faire un résumé de l'histoire, sachant que j'ai bien l'impression que tout le monde l'a dajà lu? Bon pour ceux qui ne connaissent pas encore, je me lance, mais ça ne va pas être évident à résumer tout ça... Je triche parce que je n'arrive vraiment pas à fair eun résumé, alors je vous présente le résumé que j'ai trouvé sur Wikipédia

"Dans un petit village de l'Angleterre, Longbourn, sous George III, Mrs. Bennet veut marier ses cinq filles (Jane, Elizabeth, Mary, Kitty et Lydia) afin de leur assurer un bel avenir. Lorsqu'un riche rentier arrive à Netherfield Park, elle espère vivement que ses filles sauront lui plaire, et qu'elle pourra marier l'une d'entre elles au nouveau venu. Malheureusement, ce rentier, Mr Bingley, est accompagné d'un très bon ami, qui, s'il est très riche, n'est pas un modèle d'amabilité envers la famille Bennet, et les autres voisins. L'orgueilleux Mr. Darcy, voit d'un très mauvais œil son ami s'éprendre de Jane Bennet, la plus âgée des sœurs, de peur d'un mariage malheureux.

Elizabeth est l'héroïne de ce roman. « Elle est d'une vive intelligence, d'une sagesse éloignée de tout pédantisme qui lui permet de supporter sereinement et avec indulgence l'atmosphère provinciale étriquée dans laquelle il lui faut vivre. Son caractère naturellement gai la met en état de percevoir le côté humoristique ou grotesque de toute situation quelle qu'elle soit ». Elle suit avec attention l'évolution des sentiments de sa sœur préférée tout en faisant attention à l'officier Wickham, un militaire séduisant qui ne la laisse pas indifférente. Il lui faut aussi garder son sang froid devant le ridicule de Mr Collins, un cousin qui héritera de leurs propriétés de Longbourn à la mort de Mr Bennet. Cet homme, un pasteur, cherche malheureusement à prendre une épouse, comme le lui a conseillé Lady Catherine de Bourgh, sa protectrice.

Miss Bennet ne manque pas d'un certain orgueil, ou plutôt d'un certain sens de la dignité qui lui impose de défendre son entourage. C'est pourquoi lorsque M. Fitzwilliam Darcy, l'ami de Bingley, considère avec quelques mépris les façons de faire de sa mère et de ses sœurs, elle dit : « Je pourrais facilement lui pardonner son orgueil s'il n'avait mortifié le mien ». C'est de là que naît le « préjugé » qu'elle a contre Darcy. Cela dit, Darcy n'a pas hésité à écarter Charles Bingley de Jane Bennet, lorsque celui ci commença à avoir des pensées dépassant l'amitié à son encontre. En effet Darcy pensait que Jane était indifférente à son ami, et ne trouvait pas sa famille assez honorable. C'est en quelque sorte, un préjugé envers la famille Bennet, et plus particulièrement envers Jane et l'amour qu'elle éprouvait pour Mr Bingley. Pour toutes ces raisons, les deux héros ont de nombreux motifs pour se détester, Darcy ayant détruit le bonheur de Jane aux yeux d'Elizabeth, et celle ci ne se montrant jamais agréable lorsque celui-ci lui adresse la parole. Mais Mr Darcy finira par s'éprendre secrètement de la jeune femme.

Elizabeth Bennet aimera-t-elle Darcy ? En sera-t-elle aimée ? L'épousera-t-elle ?

Il apparaît clairement qu'il n'y a en fait qu'un héros qui est l'héroïne, et que c'est par elle, en elle et pour elle que tout se passe."

 

Un passage : La seconde déclaration de Darcy à Elizabeth (traduction personnelle)

 

- Si vous voulez me remercier, répondit-il, faites le uniquement pour vous-même. Le désir de vous rendre heureuse a ajouté de la force aux autres raisons qui m'ont conduit à cela, je ne peux le nier. Mais votre famille ne me doit rien. Pour autant que je les respecte, je crois, je n'ai pensé qu'à vous.

 

Elizabeth était trop embarassée pour dire un mot. Après une courte pause, son compagnon ajouta :

- Vous être trop généreuse pour vous jouer de moi. Si vos sentiments sont encore les mêmes qu'en avril, dites le moi maintenant. Mon affection et mes souhaits sont restés inchangés, mais un mot de vous me laissera silencieux à jamais sur ce sujet.

 

 

 


 

Ah la la!!! Darcy!!! Et oui on rêve toutes de notre Darcy. Ce que j'apprécie chez Jane Austen, c'est que ça finit bien, enfin je n'en connais que deux pour le moment, mais c'est beau. Malgré les embûches, les héroïnes de Jane Austen réussissent toujours à faire de beaux mariages d'amour, ce qui je pense à l'époque ne devait pas être souvent le cas. Mais bon, c'est le but de la lecture, faire rêver, non? En tous cas, moi c'est comme ça que je vois les choses.

Je me souviens de la première fois où j'ai voulu lire Pride and Préjudice, je n'ai pas été très loin, tout le côté différence de classe sociale m'avait énervée et dégoûtée. Puis lorsque le film de Joe Wright est sorti au ciné, j'ai tellement aimé que j'ai décidé de donner une seconde chance au livre, et grand bien m'en a fait!!!

A la deuxième lecture, je ressens toujours les mêmes émotions. Pride and prejudice en plus d'être plein d'amour, est également plein d'humour. Je n'ai pu m'empêcher de rire dès le début, lorsque Monsieur Bennett se joue de sa femme en la laissant croire qu'il n'irait pas voir Bingley. J'adore Monsieur Bennett, il se rit de tout, de tout ce qu'il voit, et de tout le monde. Quelque part il me fait parfois penser à mon papa, qui maintenant est parti, mais dans le caractère joueur ils se ressemblent un peu, c'est sûrement pour ça que j'apprécie beaucoup Monsieur Bennett. Le côté solitaire aussi les rapprochent.


 

Monsieur Collins également ne manque jamais de me faire rire. C'est un homme stupide, qui ne voit pas plus loin que le bout de son nez, et en plus qui se prend pour un être supérieur...Hilarant, mais aussi énervant!!!!


 

Comme tout le monde je suis amoureuse de Darcy, mais tout comme Elizabeth ça ne s'est pas fait tout de suite. Au début du livre, il m'énerve à prendre les gens de haut comme ça, mais je le comprends, parce que c'est quelqu'un de très réservé qui a du mal à trouver sa place en société, et je suis pareille. Et je sais que certaines personnes me trouve au premier abord froide et hautaine. Alors forcément je suis triste pour lui quand Elizabeth lui dit toutes ces choses lorsqu'il lui fait sa demande. En même temps, c'est vrai qu'il aurait pu y mettre les formes, parce que je n'aurais pas apprécier non plus qu'on me fasse une demande comme ça. Il a mal géré sur ce coup-là, mais bon il se rattrape tellement bien par la suite. Mais celle que j'ai le plus de mal à suivre, en fait c'est Elizabeth. Parce que je trouve que la situation prend un tournant trop radical après la lecture de lettre dans laquelle Darcy justifie ses actes. Je ne sais pas comment dire, Elizabeth dit que petit à petit elle a changé sa perception de lui après la lettre, mais personnellement je pense que sinon l'amour, l'attirance était là bien avant, dès le début, alors qu'elle le taquinait sur son caractère etc. Comme on dit, qui aime bien châtie bien, ou les opposés s'attirent. Mais évidemment elle n'en avait pas conscience à ce moment-là, c'est tout.


Un merveilleux moment à passer en compagnie de cette multitude de personnages tous différents les uns des autres.



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24 février 2008 7 24 /02 /février /2008 18:25
Retrouvez la bio- et bibliographie de George Orwell

lafermedesanimaux.jpg****
 
Genre : Littérature Anglaise

Titre original : Animal Farm

Editeur anglais : Longman : 8,11€

Editeur français : Gallimard, Folio : 3,60€

Synopsis : Mr Jones tient une ferme, mais penche un peu sur la bouteille. Un jour, Sage l'Ancien, le plus vieux cochon de la ferme, réunit tous les animaux pour leur raconter son rêve : Un pays de verts pâturage où les animaux règneront, tous égaux, sans les hommes. Puis Sage l'Ancien meurt. Commence alors à se fomenter une révolte dans la ferme de Mr Jones, dirigée par les cochons : Napoléon et Boule de Neige. Ils instillent l'idée de la révolte chez tous les animaux de la ferme qui entonnent tous ensemble l'hymne de leur délivrance future : Bêtes d'Angleterre. Ensemble, ils arrivent à expulser Mr Jones et sa femme de la ferme, et commence alors la République des Animaux, dont les deux têtes d'affiches sont Napoléon et Boule de Neige. Mais la République tourne bien vite à la dictature : "Tous les animaux sont égaux, mais certains sont plus égaux que d'autres".

Un passage : Les 7 commandements de la Ferme des Animaux  (avec les changements évolutifs)

"1. Tous deuxpattes est un ennemi
2. Tout quatrepattes ou tout volatile, un ami
3. Nul animal ne portera de vêtement
4. Nul animal ne dormira dans un lit (avec des draps)
5. Nul animal ne boira de l'alcool (à l'excès)
6. Nul animal ne tuera un autre animal (sans raison valable)
7. Tous les animaux sont égaux (mais certains sont plus égaux que d'autres)"


On pourrait écrire toute une thèse sur ce roman, je vais donc essayer de dire ce que j'ai à dire de manière courte. Donc tout d'abord, on trouve ici une allégorie de la dictature humaine. Sachant que ce livre  quelques années avant 1984, en 1944, à l'époque de la Seconde Guerre Mondiale et des dictatures fascistes et communistes. George Orwell nous dépeint ici le visage de la Dictature sous les traits d'animaux, plus précisément les cochons. Pourquoi les cochons?Là, je donne un avis personnel sur la question. Je pense que si l'on faisait une pyramide hiérarchique des animaux de la ferme, le cochon serait tout en bas. Donc on retrouve ici plutôt une dictature communiste, la dictature du prolétariat, version Mao ou Staline, plutôt que Hitlérienne. Le côté fasciste de cette dictature vient du fait que l'on veut exterminer l'homme, ou du moins l'assujettir. On a donc de niveaux dictatoriaaux dans La Ferme des Animaux, les cochons étant maîtres des deux.
Ensuite, on retrouve chez les cochons toutes les caractéristiques de la Dictature. On commence par mener le peuple à la révolte. Une fois le pouvoir  renversé, on met en place les têtes pensantes et on fait croire au peuple à une vie meilleure. Ils peuvent vivre mieux en assurant eux-mêmes les tâches nécessaires, chacun faisant ce qu'il peut (chacun selon ses moyens, à chacun selon ses besoins).  Ensuite, on élimine ses ennemis, le pouvoir ne se partage pas. Le plus habile dirigera le peuple. Ici, comme on peut s'en douter d'après son nom, c'est Napoléon qui remportera la victoire, grâce à son bras-droit Brille-Babille, qui est un très bon orateur et qui réussit à convaincre les foules en faisant la propagande de Napoléon. Tout dictateur se doit d'avoir un bon chez de la propagande (on pensera à Goebbels). Après cela, il faut éliminer les traîtres, ceux qui ont agi dans leur intérêt personnel (que ce soit fondé ou non) : il faut donner l'exemple au peuple, leur faire comprendre que c'est dans leur intérêt de servir le pays. Puis vient la manipulation des médias, des textes. Ici on trouve une esquisse du travail d'Orwell dans 1984, où les journaux sont réécrits au fur et à mesure des changements de direction du gouvernement. Dans La Ferme des Animaux, ça passe par la réécriture des Commandements. Même ceux qui se souviennent des commandements de base, et veulent vérifier, trouvent un changement et se disent que finalement ils se sont trompés.
Commence, ensuite, à venir le moment où le peuple a faim et se rend compte que les promesses ne sont pas tenues, mais le chef a raison, il faut l'écouter, les jours meilleurs viendront.
Et finalement, le gouvernement au pouvoir pactise avec l'ennemi du début. La boucle est bouclée.

J'ai beaucoup aimé ce livre qui offre un grand travail de réflexion. Ecrit dans le contexte de la Seconde Guerre Mondiale, on ne peut pas passer à côté de la signification profonde de ce texte. En effet, Orwell a très bien réussi à mettre en avant les différentes caractéristiques d'une dictature, en passant par la mise en scène des animaux de la ferme. Et il est vrai que ça fait peur, le côté si facile d'instaurer une dictature, de convaincre le peuples qu'il peut avoir mieux, et une fois la machine lancée, il n'y a plus grand-chose à faire. Le peuple aimera son dictateur. Prenez l'exemple de Malabar, le cheval. C'est un personnage que j'aime beaucoup. Depuis le début de la Révolte, il est du côté de Napoléon ('Napoléon ne se trompe jamais'), et travaille dur pour apporter un monde meilleur ('je vais travailler plus dur'). Mais il se tue à la tâche et tombe malade à quelques semaines de sa prétendue retraite. Napoléon fait venir le vétérinaire, qui est en fait un équarisseur. Voilà, ce qu'a récolter Malabar pour tout le mal qu'il s'est donné.

Bon je vais m'arrêter là, parce que je pense que je pourrais continuer encore, mais je ne peux pas non plus me permettre de tout vous dévoiler non plus. En tous cas, j'ai beaucoup aimé la fin, mais je ne vous la dirai pas...

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5 février 2007 1 05 /02 /février /2007 18:22

Retrouvez la bio- et bibliographie de George Orwell


1984.jpg 

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Genre : Fantastique, euh!!! je ne sais pas trop. Anticipation (proposée par Pom' et c'est vrai que ça colle plus avec le thème)

Titre original : Nineteen eighty-four

Editeur anglais : Penguin : 13,64€

Editeur français : Gallimard, Folio : 7,20€

Synopsis : Winston Smith travaille au Ministère de la Vérité où il est chargé de falsifier les documents (journaux, livres, etc...) en fonction des agissements du "Parti", pour montrer au peuple que telle chose n'a jamais existé, été dite ou faite. Winston se rebelle intérieurement contre ce régime totalitaire océanien, qui contrôle même la pensée et vous surveille tout le temps "Big Brother is watching you". Il rencontre O'Brien qui, il pense, fait partie de la résistance. Au même moment, il entame une liaison avec sa collègue Julia, et ils se voient en cachette dans un studio loué dans les bas-fonds de la ville. Il entraîne Julia dans sa résistance contre le Parti. Mais le mystérieux O'Brien, n'est autre qu'un membre du Parti, dont le rôle est de trouver et éliminer les résistants, ou ceux qui sont susceptibles de le devenir...

Un extrait :
"De tous les carrefours importants, le visage à la moustache noire vous fixait du regard. Il y en avait un sur le mur d'en face. BIG BROTHER VOUS REGARDE, répétait la légende, tandis que le regard des yeux noirs pénétrait les yeux de Winston...Au loin, un hélicoptère glissa entre les toits, plana un moment, telle une mouche bleue, puis repartit comme une flèche, dans un vol courbe. C'était une patrouille qui venait mettre le nez aux fenêtres des gens. Mais les patrouilles n'avaient pas d'importance. Seule comptait la Police de la Pensée."


J'avais commencé une première fois 1984 en français, mais je n'avais pas accroché. Quand je l'ai commencé en anglais, je n'ai pas pu le lâcher. Allez comprendre! En tous cas, ce roman est vraiment un roman surprenant, et qu'on ne peut pas lâcher. Beaucoup de suspens. Beaucoup de références aux dictatures hitlériennes et staliniennes, voire maoistes, notamment les affiches de Big Brother placardées partout dans les rues (une étape de la création d'une dictature). Un nouveau langage est créer, en effet un langage plus simple avec moins de mots permet un lavage de cerveau radical et un meilleur contrôle de la pensée. C'est un livre également qui fait peur, très peur, mais tout au long, on a de l'espoir, on a confiance en Winston, jusqu'à la fin où...non je ne peux pas vous le dire malheureusement, mais ça me brûle la langue... En tous cas, la fin est déprimante, il n'y a plus d'espoir.

 

 

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2 février 2007 5 02 /02 /février /2007 12:08

 

 

high-fidelity.jpg****

Genre : Comédie romantique


Titre français : Haute fidélité


Editeur anglais : Penguin : 12,80€


Editeur français : 10/18 : 6,90€


Synopsis : Rob, 35 ans, fan de pop music, tient un magasin de disque à Londres. Il vient de se faire plaquer par Laura, une jeune avocate. Rob se remet en question, doit-il continuer à vivre comme il le fait, dans un petit appart', avec ses disques et ses vynils, et ses top 5. Sa rupture avec Laura le mène à se poser la question de savoir pourquoi toutes ses relations amoureuses se sont soldées par des échecs. Et tout comme il fait son Top 5 de chansons de tout les temps, il va faire son Top 5 de ses ruptures et revenir sur ces périodes de sa vie pour essayer de trouver une réponse.


Extrait :

"What came first, the music or the misery? Did I listen to music because I was miserable? Or was I miserable because I listened to music? Do all those records turn you into a melancholy person?"

"Qu'est-ce qui est arrivé en premier, la musique ou la misère? Est-ce que j'ai écouté de la musique parce que j'étais malheureux? Ou ai-je été malheureux parce que j'ai écouté de la musique? Est-ce que tous ces disques font de nous des personnes mélancoliques?"


J'ai découvert High Fidelity par le biais du film, mais le livre est vraiment mieux. Les femmes ont la littérature féminine via Helen Fielding, Marian Keyes, Sophie Kinsella et bien d'autres encore. Enfin, un équivalent masculin, en la personne de Nick Horby. Finit les femmes trentenaires désepérées, voilà les hommes avec leur remise en question. Un livre à lire de toute évidence. On s'attache au personnage de Rob, même s'il ne le mériterait pas vraiment, mais on finit forcément par l'apprécier. Une histoire d'amour sur un fond de musique pop et rock. Le must c'est de lire le livre en musique pour vraiment se mettre dans l'ambiance.

 



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