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9 décembre 2009 3 09 /12 /décembre /2009 10:00
****
Genre : Inclassable

Titre original : Watakushi no yasashii shinigami


Editeur : Sarbacane : 9,99€

Une jeune fille veut rejoindre la mort de l'autre côté de la porte. Ce n'est pas le moment, et la mort entame une discussion avec elle pour l'en dissuader.


Il n'est pas possible de faire un résumé de ce livre. L'originalité ne tient pas au texte, mais plutôt au dessin qui raconte l'histoire. J'avais flashé sur ce livre en le voyant sur des blogs, ensuite j'ai oublié, et je l'ai trouvé par hasard au Salon du Livre Jeunesse de Rouen vendredi dernier, et j'ai sauté dessus avant d'oublier encore.

Il se lit très vite de par son format et sa mise en page. Une page blanche pour la jeune fille dessinée en noir, et une page noire pour la mort dessinée en blanc.

J'avoue que le dessin en lui-même ne m'a pas forcément plu, notamment les dessins de la jeune fille. En revanche, les mises en scène de la mort, sous forme de squelette, m'a réellement touché. J'ai beaucoup aimé certaines scènes, notamment lorsque la mort offre une fleur à la jeune fille pour lui dire qu'elle n'est pas seule, et que celle-ci l'épluche "un peu, beaucoup, passionnément", et la mort qui a une position de prière pour montrer qu'elle espère que ce ne sera pas "pas du tout".

C'est un livre qui peut paraître cher pour son format, mais il les vaut puisqu'on a tout un côté original. A la rigueur je préfère mettre 10€ pour ce livre que 7€ pour un Folio, si vous voyez ce que je veux dire.

Le thème comme vous l'aurez compris est le suicide, mais on découvre en fait que la mort fait partie de cette jeune fille, tout comme elle fait partie de chacun de nous. On naît, on vit, on meurt. Et la mort disparaît quand nous disparaissons. Je vois dans ce livre une manière de nous faire comprendre que la vie et la mort ne font finalement qu'un tout. Mais je n'ai pas envie ce me lancer dans un débat philosophique sur le sujet, surtout pas en ce moment. Donc je laisse libre à chacun de se faire son idée, mais je vous conseille ce petit livre qui vaut le détour.

Seul inconvénient, la couverture noire, qui est certes très jolie, mais surtout qui garde toutes les traces...



Vous pouvez retrouver les avis de Tiphanya, Esmeraldae

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2 juillet 2009 4 02 /07 /juillet /2009 12:00

*
Genre : Essai

Editeur : Editions du Seuil : 14€

Quatrième de couverture
Tapez LOVE sur Google : plus d'un milliard et demi d'occurrences. Et surprise : tapez CODE, vous obtenez presque le même chiffre.
Toute âme cherche l'âme soeur. Cela relève-t-il du pur hasard? Pas sûr. Une récente découverte scientifique a identifié un nerf zéro, dont la fonction pourrait être de vous orienter vers la bonne moitié. C'est elle! C'est lui!
Un véritable GPS de l'amour.
A travers l'histoire d'Antoine et de Juliette, on revisite les étapes de la rencontre amoureuse. Il a 45 ans, elle en a 36. Leur nerf zéro est à l'oeuvre...

Un livre joyeux et cultivé sur les mystères de la préférence amoureuse et les aléas du couple. Bien plus drôle que le Code de la route.
Et en supplément, un petit abécédaire aussi surprenant que stimulant.

L'auteur de Love Code a désiré garder l'anonymat.


J'ai ouvert ce livre avec appréhension, parce que l'amour d'un point de vue scientifique ça m'a fait peur. Peur de voir ma perception de l'amour romantique s'envoler, mais finalement absolument pas.

En fait, contrairement à ce qu'annonce la quatrième de couv, cet ouvrage n'a rien de scientifique, et je comprends pourquoi l'auteur a choisi de garder l'anonymat. Il se veut scientifique en rapportant la théorie du nerf zéro, mais n'apporte aucune preuve, aucun développement. On en sait pas vraiment plus qu'au début, excepté que éventuellement ce petit nerf jouerait un rôle dans la phase de séduction, pour dire c'est elle ou lui que je veux.

De plus, cet ouvrage ne traite que de l'amour hétérosexuel, il omet donc une bonne partie de la population dans sa théorie sur l'amour. C'est vrai, si on suit la théorie du nerf zéro, cela voudrait donc qu'il est à l'origine des préférences de chacun, or rien sur l'amour entre femmes ou entre hommes???

L'exemple de relation prises pour illustrer le livre, Antoine et Juliette. Je suis désolée mais moi ça m'a fait rire, c'est totalement bourré de clichés. Il faut le lire pour comprendre. Il ne m'appelle pas, je dois l'appeler. Elle part en vacances, c'est foutu.

Il y a tout de même deux points positifs. Love Code se lit très rapidement, et on apprend quelques petites choses intéressantes qui n'ont pas toujours à voir avec l'amour, des petites anecdotes. Par exemple, j'ai appris que Mao avait fait interdire la coutume (barbare) du bandage des pieds des petites chinoises en 1949. Un peu plus européens, selon un sondage 50% des hommes européens préfèreraient regarder un bon match de foot qu'avoir une relation sexuelle. J'ai également appris qu'il soit plus connu pour son extraordinaire intelligence et la théorie de la relativité, Einstein a été éperdumment amoureux, de Mileva Marié, qu'il a épousée à 24 ans.

Bon je précise tout de même qu'à la fin se trouve un avertissement :
" Même s'il n'oublie pas les début de l'humanité, LOVE CODE ne prétend pas se poser en référence, ni même en sommaire des références. Ni en recueil de recettes magiques pour provoquer ou retenir l'Amour. [...] Donc, LOVE CODE ne sert à rien!
Ce n'est pas prouvé. En amour, rien n'est jamais certifié à l'avance par un bon ou un mauvais génie."

A la fin du volume, il y a un abécédaire amoureux, avec des définitions particulières :

"Moi
'Moi je...' c'était à l'école maternelle.
En amour, on apprend que le Moi ne se pense pas sans Toi"


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10 août 2008 7 10 /08 /août /2008 12:25
Genre : Inclassable

Titre original : The melancholy death of Oyster Boy and other stories

Editeur français : 10/18, Domaine étranger : 7,40€ (Edition bilingue)

Editeur américain : Harper Entertainment : 13,46€

Editeur anglais : Faber : 10,72€

La triste fin du petit enfant huître et autres histoires est un recueil d'histoires très courtes, illustrées, qui nous dépeint très bien l'univers de Tim Burton tel qu'on le connaît à travers ses films. Entre La fille que fixait, fixait, fixait, Ludovic l'enfant toxique, L'enfant momie, et biensûr L'enfant huître, on se retrouve dans un univers très sombre, où les choses ont tendance à mal tourner, où les accidents arrivent très souvent aussi. On ne peut s'empêcher de penser à Edward aux mains d'argent, qui aurait très bien trouvé sa place dans ce recueil. Mais on trouve également ici quelque chose que l'on retrouve dans les films de Burton, c'est-à-dire une petite leçon de morale sur l'acceptation de la différence.

Un recueil à mettre dans toutes les mains, bon peut-être pas les touts petits quand même, parce que c'est un peu gore par moment, mais un très beau livre, et les illustrations sont à la hauteur des textes.
Après je pense que c'est comme pour les films de Burton, il n'y a pas de juste milieu, on adore ou on déteste.

Retrouvez l'avis de
Tiphanya, de Lily


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18 février 2008 1 18 /02 /février /2008 20:51
Genre : Un livre qui vous parle

Editeur  poche : Le Livre de Poche : 3,50€

Editeur grand format : Albin Michel : 10,50€ (personnellement c'est ma préférée. J'offre toujours celle-ci, mais je n'ai jamais réussi à me l'offrir à moi-même, en attendant j'ai ma version poche)

Quatrième de couverture :
" Ah, enfin tu me prends dans tes mains!
Ah, enfin tu lis ma quatrième de couverture!
Tu ne peux pas savoir comme j'attendais cet instant.
J'avais si peur que tu passes sans me voir.
J'avais si peur que tu rates cette expérience que nous ne pouvons vivre qu'ensemble.
Toi lecteur, humain, vivant.
Et moi le livre, objet, inerte, mais qui peux te faire décoller pour le grand, le plus simple, le plus extraordinaire des voyages."

Un passage :
"La particularité de ce voyage, c'est que tu en es le héros principal.
Tu l'as déjà été.
Mais c'était jusque-là, comment dire, plus...indirect.
On ne te l'avait pas signalé mais :
Jonathan Livingstone du roman de Richard Bach c'était déjà toi.
De même que le Petit Prince de Saint-Exupéry, l'homme qui voulut être roi de Kipling, le prophète de Khalil Gibran, le messie de Dune et Alice au pays des merveilles de Lewis Carroll.
Ces héros étaient, encore et toujours, toi.
Mais ce n'est pas ouvertement exprimé.
Moi, "Le Livre du Voyage", je n'ai pas cette pudeur ou cette délicatesse.
Au risque de te choquer, je ne te donnerai qu'un nom :
"Toi".


Pas besoin de résumé pour ce livre, car il est impossible de le raconter. Ce que moi j'ai trouvé dedans, personne d'autre ne peut le trouver. Tout comme ce que VOUS trouverez dedans, je n'en saurai jamais rien. C'est le pouvoir de ce livre. Un livre qui vous parle, qui vous écoute aussi, et qui vous fait voyager. Mais pas un voyage dans l'espace, ni vraiment dans le temps, surtout un voyage dans votre tête. C'est un livre en même temps qui fait réfléchir, réfléchir à sa vie, ce qu'elle a été jusqu'à aujourd'hui, ce qu'elle pourrait être à partir de demain. Pour faire court, c'est un livre qui fait du bien dans la tête;o)

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23 avril 2007 1 23 /04 /avril /2007 19:05

Jason Logan

Biographie : "Originaire du Canada, Jason Logan vit aujourd'hui à New-York. Il travaille comme directeur artistique et illustrateur free-lance et publie régulièrement ses oeuvres dans le New-York Tims.
Bibliographie : Si jamais on se quitte, c'est mon livre... / If we ever break up, this is my book (2007)

 

**
(une pour le contenu, et une pour le contenant)

Genre : Rupture?

Titre original : If we ever break up, this is my book

Editeur américain : Simon Spotlight Entertainment : 11,81€

Editeur français : 10/18 : 13€

Synopsis : Euh, pas vraiment de résumé à faire. Ce livre est un ensemble de petits sketches sur ce qui peut se passer lors d'une rupture, les pourquois, les comments, les je-me-noie-dans-un-verre-d'eau, les après, les revoyures...

Mon avis : J'ai acheté ce livre sur un coup de tête. Je l'ai vu en gondole et j'ai flashé, je l'ai feuilleté et je l'ai acheté. Je pensais que ce serait rigolo, et finalement j'ai été assez déçue. Des situations dans lesquelles on peut se retrouver, d'autres pas du tout. Mais, ça peut peut-être faire rire quelqu'un qui vit une rupture difficile et permettre de prendre les choses un peu plus à la dérision. Par contre, le côté illustration est sympa, mais pas toujours. Mais ça reste un joli livre, en tant qu'objet.

Je voulais vous en mettre quelques extraits, mais malheureusement, les scans que j'ai fait ne rendent pas très bien, et ne sont donc pas bien lisibles, ce qui est bien dommage.
Sinon, pour vous faire une idée par vous-même, je vous conseille d'aller le feuilleter.

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4 janvier 2007 4 04 /01 /janvier /2007 21:57

A la demande de Patch, je vous propose ici un petit extrait de "Les miscellanées de Mr. Schott" de Ben Schott

"Proverbes météorologiques

Janvier le fier, froid et frileux,
Février le court et fiévreux,
Mars poudreux, avril pluvieux,
Mai joli, gai et venteux,
Dénotent l'an fertile et plantureux.

Brune matinée, belle journée.

Quand le soleil est joint au vent
On voit en l'air pleuvoir souvent.

L'arc-en-ciel du soir
Fait beau temps paroir.

La veille de la Chandeleur
L'hiver se passe ou prend vigueur.

Avril le doux,
Quand il se fâche le pire de tous.

S'il pleut le jour Saint-Médard
Il pleuvra quarante jours plus tard.

En avril nuée, en mai rosée.

Une hirondelle ne fait pas le printemps.

Bruine obscure trois jours dure.

Du dimanche au matin la pluie
Bien souvent la semaine ennuie.

A la Saint-Martin
L'hiver en chemin.

Noël au balcon, Pâques aux tisons."

Le premier ressemble bien à la Normandie...

"Palindromes

Sotadès de Maronée (ca. 275 avant notre ère) passe pour avoir inventé les premiers palindromes : des motes ou des phrases qui se lisent à l'identique dans les deux sens, de la première à la dernière lettre et de la dernière à la première. Sotadès aurait employé cet artifice dans plusieurs de ses poèmes, souvent obscènes et infamants; ils lui valurent de finir noyé, enfermé dans une caisse en plomb, pour avoir insulté Ptolémée II.

Rions noir
A l'étape épate-là
Elu par cette crapule
Eh! ça va, la vache?
Esope reste ici et se repose
Léon a trop par rapport à Noël
L'ami naturel? le rut animal
Engage le jeu que je le gagne
La mère Gide digère mal
Ce repère, Perec

Georges Perec, à qui le dernier exemple cité rend hommage, est l'auteur du Grand Palindrome (1969) -le plus long jamais composé en français : il compte 1247 mots et 5566 lettres. En voici le commencement et la fin :

Trace l'inégal palindrome. Neige. Bagatelle, dira Hercule. Le brut repentir, cet écrit né Perec. L'arc lu pèse trop, lis à vice-versa. Perte. Cerise d'une vérité banale, le Mälstrom, Alep, mort édulcoré, crêpe porté de ce désir brisé d'un iota...

A toi, nu désir brisé, décédé, trope percé, roc lu. Détrompe-la. Morts : l'Âme, l'Elan abêti, revenu. Désire ce trépas rêvé : Ci va! S'il porte, sépucral, ce repentir, cet écrit ne pertube le lucre : haridelle, ta gabegie ne mord ni la plage ni l'écart."

Je ne vois pas trop l'intérêt de celui-ci, parce que pour moi ça ne veut pas dire grand chose, mais bon peut-être n'ai-je pas l'esprit palindromique.

En tous cas, je tiens à préciser le nom de l'adaptateur et traducteur de cet ouvrage, c'est-à-dire Boris Donné, car c'est sûrement plus qu'un travail de traduction, et il a sûrement dû faire un grand travail de recherche avant pour trouver les correspondances françaises, et d'ailleurs ça me donne envie de le lire en anglais pour voir les différences. Je vous tiendrai au courant.

 

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2 janvier 2007 2 02 /01 /janvier /2007 11:16

 

Biographie : Ben Schott vit à Londres, il a une trentaine d'années, est photographe, designer et selon le site de Bloomsbury il "collectionne les futilités".

Bibliographie : Les miscellanées de Mr Schott / Schott's original miscellany (2002); Schott's food & drink miscellany (2003); Schott's sporting, gaming and idling miscellany (2004); Schott's Almanach 2007 (2006)

 

**

Genre : Dictionnaire encyclopédie des petits touts et des grands riens

Editeur : Allia : 15€

Synopsis : Les miscellanées est un recueil d'informations diverses, qui seront éventuellement utiles un jour ou peut-être pas du tout. Cela va des lignes de la main aux lauréats multiples du prix Nobel, en passant par le code irlandais du duel, ou encore par les différentes appélations des phobies. On peut également y trouver des mots et expressions en Yiddish, apprendre les noms des sushis, des termes allemands. Nous découvrons l'échelle de Scoville, qui nous aidera à mesurer le degré de piquant de nos plats épicés, nous apprenons encore que la ceinture des sûmo s'appelle un mawashi.

Voilà donc un livre plein d'informations utiles et inutiles. Et comme disait Oscar Wilde " C'est une bien triste chose que de nos jours, il y ait si peu d'informations inutiles" (citation présente sur la quatrième de couv')

Mon avis : Un livre très intéressant, on s'amuse à découvrir un tas de petites choses auxquelles on n'avait jamais songées auparavant, ou bien à trouver des réponses à certaines questions qu'on se posait depuis longtemps. Un recueil d'informations utiles ou totalement inutiles, mais qui ne laissera pas indifférent. Pas besoin de le lire d'une traite, ce serait comme lire le dictionnaire comme un roman. Non, on met le nez dedans, on l'en ressort, on va voir plus loin, on revient en arrière. Pas de sens défini de lecture, le tout c'est de trouver l'info qui nous intéresse. Ce livre a fait polémique, malgré son succès, car pour beaucoup c'est un livre inutile, ce qui est le cas dans un sens, mais au moins on se sent un peu moins bête, même si on ne se servira peut-être jamais de certaines choses.

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