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27 août 2010 5 27 /08 /août /2010 09:00

Retrouvez la bio- et la bibliographie de Sarah Rees Brennan

 

la-nuit-des-demons.jpg

***

Genre : Jeunesse, Fantastique


Titre original : The Demon's Lexicon n°1

 

Editeur anglais : Simon & Schuster : 8,80€


Editeur français : Albin Michel, Wiz : 13,50€ (A paraître le 1er septembre 2010)

 

Quatrième de couverture

 

Deux frères. Un seul monde. Pourront-ils y vivre longtemps?

 

Des démons vivent dans un monde parallèle au nôtre. Avides des sons, des sensations et de tout ce qu'il y a de beau sur cette Terre. A moins qu'un cercle de magiciens crée un pont pour eux, ils ne peuvent pénétrer dans notre univers. Pourtant, certains d'entre eux savent quelque chose que nous ignorons. Et ils nous poursuivent, mon frère et moi, sans relâche. Alors restez à l'abri. Restez loin des magiciens. Restez loin de nous.

 

 


Tout d'abord merci à Amazon et à Albin Michel pour la découverte. J'avais peur de me retrouver dans un énième livre de démons mamours, mais là pas du tout. Les commentaires de Scott Westerfeld et Cassandra Clare sur la quatrième de couverture m'ont rassuré. Je me suis dit si eux ils disent que c'est bien, il faut que je vérifie. Et je n'ai pas été déçue. Je n'irais pas jusqu'à dire que c'est un coup de coeur, mais je me suis laissée happer par l'histoire dès le tout début. Je dois avouer que Nick Ryves doit y être un peu pour quelque chose;o)

 

J'ai beaucoup aimé la relation entre les deux frères, à se protéger mutuellement, ayant grandi en ne pouvant compter que l'un sur l'autre.

Les deux frères sont des opposés. Ils ont perdu leur père, seule reste leur mère, qui n'est plus tout à fait elle-même et qui déteste Nick. Seul Alan peut s'occuper d'elle, et il fait tout pour cela. Alan est le garçon parfait sous tous rapports, tandis que Nick est plutôt le bad boy de service. Des sorciers sont après eux depuis des années, les forçant à déménager sans cesse. Ils sont après une amulette d'Olivia, leur mère, qu'elle a volé à son ancien amant, Black Arthur, et celui-ci veut la récupérer. Enfin, c'est ce qu'on nous fait croire...

 

Le sujet des démons et des magiciens, et leurs relations est bien traité ici. On prend plaisir à suivre l'histoire d'Alan et Nick, on s'attache à eux. On s'angoisse avec eux, bien que Nick n'ait jamais peur de rien. Le personnage le plus intrigant est Nick, et on le suit de plus près. Et on comprend mieux pourquoi à la fin, et c'est affreux! C'est tout ce que je peux vous dire sur le sujet sans dévoiler trop de choses. Mais le sujet est vraiment bien amené. On s'attend effectivement à quelque chose mais pas du tout à ça, mais alors PAS DU TOUT. J'étais bien loin de m'imaginer que Nick... Ah ah vous y avez cru hein???

 

Maintenant j'attends la suite, mais je crois que je la lirai en VO vu qu'elle est déjà sortie.

 


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13 août 2010 5 13 /08 /août /2010 09:00

Retrouvez la bio- et la bibliographie de Rachel Ward ici

 

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Genre : Jeunesse, Fantastique


Titre original : Numbers 1 : Time to run


Editeur français : Michel Lafon : 15,95€


Editeur anglais : Chicken House : 9,02€


Quatrième de couverture

 

Depuis son plus jeune âge, Jem voit des nombres flotter au-dessus des personnes qu'elle croise. C'est le jour où sa mère décède qu'elle en comprend la signification : il s'agit de la date de leur mort. Ce don maudit la pousse à se couper du monde. Jusqu'au jour où elle rencontre Spider...

 

Alors qu'ils partent ensemble à la grande roue de Londres, un phénomène étrange se produit : pourquoi tous les passants ont-ils le même nombre au-dessus de la tête? Pris de panique, Jem et son ami prennent la fuite. Ils seront seuls survivants de l'attentat qui va suivre, mais aussi les seuls suspects traqués par la police une fois leur identité révélée par les caméras de surveillance.

Mais comment Jem peut-elle expliquer au commun des mortels les raisons de sa fugue, et surtout, comment ignorer la terrible vérité qu'elle peut lire en Spider?

 

 


Tout d'abord je remercie Silvana et les éditions Michel Lafon pour cette découverte, bien que celle-ci ne soit pas à la hauteur de mes espérances.

Je dirais que ça se laisse lire, mais il n'y a rien qui vaille non plus le détour.


J'ai eu beaucoup de mal avec la traduction, qui m'a semblé utilisé un vocabulaire dépassé. Ok, je l'admets je ne suis plus une djeune, mais une expression comme "elle est complètement chtarbée", ça fait bien longtemps que je l'ai entendue. C'était justement plutôt ma génération qui utilisait ce genre de vocabulaire, plutôt que la nouvelle. Du coup, ça m'a gênée. J'ai trouvé que ça sonnait faux.

 

Concernant l'intrigue, je m'attendais vraiment à autre chose. J'ai accepté ce partenariat parce que la quatrième de couv était vraiment alléchante. Une fille qui voit la date de la mort des gens, sympa, ça change des vampires et des loups-garous. Mais finalement, cette intrigue se retrouve secondaire, et n'est pas vraiment traitée avec le pourquoi du comment, le mystère reste entier. Le roman tourne plus autour de la fugue de Jem et Spider et leur amour naissant. Le passé quelque peu tourmenté de Jem.

 

Et je l'avoue aussi, Jem et Spider m'ont tous les deux énervée pour des raisons différentes. Le seul personnage que j'ai bien aimé, c'est Val, la grand-mère blanche de Spider qui est black. Elle fume du matin au soir perchée sur son tabouret, tout en buvant du thé. Et elle a un don, elle voit les auras.

 

La fin est totalement prévisible, et franchement pas terrible, trop facile. Un second tome est sorti en Angleterre. Ce sera sans moi. Pour une fois, je ne suis même pas un tout petit peu curieuse.

 

Encore une déception donc, mais je pense être mauvais juge en ce moment en ce qui concerne ce genre de littérature jeunesse. Je me lasse, le genre a besoin de se renouveler, et malheureusement ça n'a pas l'air d'être partie pour.

 

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26 juin 2010 6 26 /06 /juin /2010 18:59

premonitions.jpg

 

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Genre : Fantastique, Ado


Trilogie : Etranges pouvoirs, Possédés, Passion


Titre original : Dark Visions : The strange power, The possessed, The passion


Editeur américain : Simon Pulse : 8,59€


Editeur français : Michel Lafon : 22,50€


Quatrième de couverture


Kaitlyn a toujours eu le sentiment d'être une étrangère. C'est une artiste, mais avec quelque chose en plus : tout ce qu'elle dessine finit par se produire. Au lycée, on la prend pour une sorcière...

Quand le Dr Zetes l'invite à rejoindre son école réservée à ceux qui ont des capacités psychiques surnaturelles, Kaitlyn est aux anges. Là-bas, elle fait la connaissance de Rob, un séduisant jeune homme qui a le pouvoir de guérir les autres, et de Gabriel, un loup solitaire qui semble l'éviter. En tous cas, parmi les siens, elle peut enfin s'épanouir et travailler sur ses mystérieuses prémonitions.

Jusqu'au jour où une des expériences de Zetes crée un lien télépathique entre Kaitlyn et ses compagnons. Ils vont ainsi se rapprocher pour tenter de démasquer le sombre secret de l'Institut.

Kaitlyn devra alors choisir qui croire...

et qui aimer.


 


Ouh la la!

 

J'aime beaucoup le travail de Lisa Jane Smith. Quand Silvana des éditions Michel Lafon (que je remercie pour l'envoi) m'a proposé cette trilogie paru pour la première fois aux Etats-Unis en 1994, j'ai dit chouette. D'autant plus que la quatrième de couverture et la couverture étaient alléchantes.


Mais grosse déception. Je ne sais si cela vient du fait que c'est la première fois que je lis Lisa Jane Smith en français, mais le style est complètement plat. Aucune émotion n'en ressort.


Ce qui n'est pas aidé non plus par l'histoire qui est bien trop prévisible. C'est dommage, parce qu'il y avait pourtant matière à faire quelque chose de bien plus intéressant, mais les choses restent plates jusqu'au bout, et dès le début on devine le reste.


Les personnages sont caricaturaux, et ne parlons même pas des histoires d'amour. Dès que Kaitlyn rencontre Rob elle tombe amoureuse. Mais celui-ci n'a pas conscience de son effet sur les filles, et ne sait même pas ce qu'est une fille. En revanche, quand il croit la perdre à jamais, la lumière se fait dans son esprit, et il comprend qu'il ne pourrait jamais vivre sans elle, et mouah mouah mouah.

Quand Gabriel pose les yeux pour la première fois sur Kaitlyn il tombe amoureux, et bla bla bla, mais il a des problèmes, c'est un bad boy, qui en plus va devenir un vampire psychique, vous imaginez le dilemme!

Anna quant à elle est amoureuse de Rob, le petit ami de sa meilleure amie. C'est d'un niais, et les dialogues, je vous jure!


Donc pas de surprise ici, on retrouve le schéma habituel de Lisa Jane Smith. Un triangle amoureux, un gentil garçon, un bad boy, mais gentil dans le fond. Mais qui va conquérir le coeur de la belle? En tous cas, après ça, je me dis que si L.J. Smith suit le même schéma, Damon a toutes ses chances avec Elena dans Vampire Diaries;o)


Concernant l'intrigue, soyons un peu sérieux. Un Institut où on aide les jeunes avec des pouvoirs parapsychiques. Hmmm je sens le coup fourré, pas vous? Eh bien oui, l'Institut n'est pas vraiment ce qu'il semble être, et Mr Zetes non plus. Je ne vais pas vous dévoiler tout non plus, mais sachez que tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes.


Celsmoon a pensé à X-Men, moi j'ai pensé à The Summoning de Kelley Armstrong. Il faudra d'ailleurs que je continue cette série, car reconnaissons le tout de même, Prémonitions est ce qu'il est, mais il a été écrit en 1994. Lisa Jane Smith aurait-elle inspiré bien plus d'auteurs que nous le pensons???


En tous cas, vous l'aurez compris, grosse déception pour moi. Je suis quand même aller jusqu'au bout, parce qu'il se lit vite et facilement, mais mon coeur n'a pas du tout palpiter, même devant Gabriel. Et Kaitlyn m'a franchement tapé sur les nerfs.

 


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4 janvier 2010 1 04 /01 /janvier /2010 15:58
Genre : Jeunesse, vampires

Série : Les étranges soeurs Wilcox n°1

Editeur : Gallimard Jeunesse : 13,50€

Quatrième de couverture
Londres 1888
Qui sont ces deux orphelines qui s'aventurent la nuit dans les rues mal famées? Ignorent-elles qu'on peut y rencontrer Jack l'Eventreur? Que des créatures plus terrifiantes encore, goules et vampires, s'y livrent une lutte sans merci?
Mais Amber et Luna Wilcox ne sont pas des jeunes filles comme les autres. Sous leur frêle apparence se cache un terrible secret. C'est pour cela qu'elles ont été choisies. Par qui? Impossible d'en dire plus. Sinon que la survie de l'Empire britannique repose désormais sur les étranges soeurs Wilcox...


" Si on raconte, c'est pour que ça devienne vrai"

J'ai choisi ce livre dans le cadre d'un partenariat avec le site Alapage. Que je remercie, ainsi que les éditions Gallimard.
Mais ma lecture fut une déception. Il se laisse lire, mais sans plus, je n'en garderai pas un souvenir impérissable.

D'abord, l'écriture m'a fortement gênée. Le style est lourd et du coup rend parfois la lecture pénible.

L'histoire quant à elle aurait pu être bien mieux, si elle avait été mieux traitée. Déjà, on nous annonce dans le prologue une intrigue, une histoire d'artefact. Puis on dévie sur les soeurs Wilcox, et on retrouve cette intrigue première à l'épilogue, pour nous faire comprendre que finalement si on veut une réponse il faudra lire la suite. Eh bien, moi un début comme ça, déjà, ça ne me plaît pas. Si on m'annonce quelque chose, j'aime bien avoir une réponse à la fin de ma lecture.
Ok c'est une série, et donc il faut une suite. Mais une série pour moi c'est quelque chose qui s'enchaîne sur une intrigue de fonds, avec des petites intrigues entremêlées qui trouvent elles un dénouement à chaque fin de volume. Ici finalement on a que les petites intrigues, et pas d'intrigue de fond. Ou plutôt devrais-je dire qu'il y en a une, mais qu'on en parle pas, seulement dans le prologue et l'épilogue.

Fabrice Colin avait une bonne idée en faisant revivre certains personnages réels ou fictifs.On retrouve donc Sherlock Holmes et son fidèle compagnon Watson aux côtés de Abraham Stoker. Mais honnêtement, j'ai trouvé que ça faisait trop. Ok pour Stoker, j'ai apprécié la référence, surtout qu'on a ici une histoire de vampires. Mais Sherlock et Watson ne servent pas à grand-chose. Soit il aurait fallu que ce soient d'autres personnages, ou bien les rendre plus complets. Et là on est entre les deux, du coup, ça perd de son charme.

J'ai en revanche apprécié le passage où Stoker raconte l'histoire des amants papillons, et c'est là que j'ai compris la dédicace à Benjamin Lacombe

"[...]
- A la veille de ses noces, Naoko apprit soudain la disparition de Kamo. Bouleversée, elle supplia son père de la laisser offrir un dernier adieu à celui qu'elle avait tant aimé. L'homme ne pouvait lui refuser cette ultime requête. Sans un mot, sans même verser une larme, la jeune fille revêtit donc son kimono blanc et partit pour le cimetierre, traînant dans son sillage son père et sa servante.
[...]
C'est alors qu'un effroyable orage s'abattit sur le cimetierre : le ciel semblait pleurer les amants déchus. Anéantie, Naoko s'effondra sur la tombe de son cher Kamo et laissa enfin couler ses larmes. Dans un grondement assourdissant, la foudre déchira brusquement les nuées, éventrant la tombe où Naoko se précipita corps et âme. Un instant plus tard, la pierre se referma.
[...]
Deux papillons s'échappèrent alors d'une fêlure de la stèle. On les vit virevolter ensemble vers le ciel lumineux, après quoi ils disparurent."


Ce n'est pas non plus dans l'ensemble une mauvaise lecture. Je n'ai pas détesté. Mais mon avis n'est pas favorable.

Je ne lirais certainement pas la suite, mais en revanche, je n'ai pas l'intention d'abandonner avec Fabrice Colin. Je viens de regarder sa bibliographie, et il y a tellement de choses, que je pense que je devrais trouver mon bonheur quelque part;o) Affaire à suivre donc...
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17 octobre 2009 6 17 /10 /octobre /2009 22:50
Genre : Jeunesse, Dystopie (j'ai appris un nouveau mot)

Série : The declaration n°1

Editeur anglais : Bloosmbury Publishing : 5,68€

Editeur français : Editions Naïve : La déclaration, l'histoire d'Anna : 16,88€

Je m'appelle Anna et je ne devrais pas être ici. Je ne devrais pas exister. Mais j'existe.

Anna cache son journal intime chaque nuit pour ne pas avoir de problèmes parce qu'elle enfreint les règles. La vie à grange Hall est gouvernée par des règles, des règles qui doivent êtres suivies afin de se faire pardonner la violation de la plus important de toutes les règles. Être né.

Mais quand Peter arrive et commence à dire à Anna des choses choquantes sur le monde du dehors, elle apprend à questionner les règles et, avec Peter, lutte pour échapper au passé et trouver un futur meilleur.


J'avais ce livre depuis un bail dans ma bibliothèque, et il est revenu sur le devant de la scène après l'article d'Ori. J'ai aimé, mais j'ai été déçue, parce que j'attendais beaucoup de ce livre, et finalement j'ai eu une impression de déjà lu. Le thème est un peu classique, il est bien traité certes, mais aurait pu l'être de manière plus originale. On y retrouve un peu du fameux Journal d'Anne Frank, et aussi un peu de 1984.

J'attendais des émotions, aussi, comme Ori l'avait annoncé, mais finalement ce livre ne m'a pas touchée plus que ça. J'ai été choquée, oui, par la manière dont sont traités ces gamins qui n'ont jamais rien demandé, et qui se retrouve à Grange Hall parce que leurs parents ont enfreint la loi en les mettant au monde. J'ai été choquée par cet égoïsme de ceux qui prennent la pillule de longévité et qui condamnent ces gamins parce qu'ils utilisent les ressources qu'ils veulent garder pour eux-mêmes. J'ai été choquée, parce que oui, le monde pourrait devenir comme ça. L'Homme est tellement égoïste.

Je pense que ce qui fait que je n'ai pas plus accroché que ça, c'est la manière de traiter les personnages. Ils n'ont pas de charisme, et c'est bien dommage. Anna m'a beaucoup tapé sur les nerfs, car je la trouve vide. Ok je comprends qu'elle n'accepte pas les idées de Peter, puisqu'elle a grandi dans ce monde où son seul but est de se faire pardonner sa naissance et devenir Utile à la société. Mais ce qui est gênant, c'est qu'elle accepte après trop vite certaines conceptions. Elle a été éduquée pour haïr ses parents, et ils suffit qu'elle les voit et qu'ils lui disent qu'ils l'aiment pour qu'elle les aime aussi. Ainsi que le bébé. Les personnes qui luttent contre les sectes et essaient de "délaver" le cerveau des gens indoctrinés auraient moins de difficultés si c'était aussi facile que ça.

Peter en revanche a un peu plus de charisme qu'Anna. Je pense qu'il jouera dans les prochains volumes un grand rôle. Mais le coup de sa mère, Mrs Pincent, on l'a vu arriver depuis longtemps et je trouve ça bien dommage. Du coup, à la fin, il n'y a absolument pas de surprise!

Comme ça on pourrait croire que je n'ai pas aimé, parce que je n'arrête pas de critiquer, mais c'est pas vrai. Je ne dirai pas que c'est un coup de coeur, mais ça se laisse lire. Et ça m'a rendue curieuse de lire la suite...

Je vous mets deux petits passages qui laissent à réfléchir quant à notre condition de femme et notre amour de la neige (là je parle pour moi, parce que j'adore la neige!)

"Plusieurs filles étaient allongées sur le sol à côté de leur lit, plutôt que dans le lit-même, mais c'était normal et accepté. Quand les filles Surplus avaient leurs règles, elles devaient porter un linge rouge autour du cou pour montrer à tout le monde qu'elles n'étaient pas propres, que leurs corps étaient sales, affichant leur fertilité qui était honteuse et mal. Chaque fois qu'une fille Surplus atteignait la puberté et découvrait les premières gouttes de sang sur du papier ou sur sa culotte, elle était envoyée chez Mrs Pincent pour qu'on lui dise qu'elle n'était plus victime de son existence de Surplus, mais une potentielle criminelle; que son corps était maintenant un ennemi de Mère Nature et que la douleur qu'elle ressentait chaque mois était imposée par la Nature pour lui rappeler ses pêchés. Si une Surplus osait tacher ses draps avec la moindre trace de sang, elle était battue et frottée avec une brosse métallique pour laver ses Pêchés, pour être sûr qu'elle voyait son corps comme hostile, une chose à mépriser et contrôler."

" Anna avait collé son nez à la vitre froide pour admirer les flocons virevoltant, émerveillée en les regardant venir directement vers elle et tournoyer sur le rebord de la fenêtre, se joignant aux autres jusqu'à ce qu'il y ait un grand monticule de blancheur nouvelle et délicieuse qui recouvre le gris et la saleté. Elle se demandait comment ce serait de toucher quelque chose d'aussi magique, de la tenir dans ses mains et de la sentir fondre entre ses doigts, quand Mme Pincent la vit et la traîna méchamment.
'La neige ne tombe pas pour toi', cria-t-elle alors qu'elle tirait Anna par les cheveux vers son bureau, puis la plaçait sur le sol pendant qu'elle cherchait sa ceinture."


 
Petals in the Ashes - Mary Hooper
Forged in the Fire - Ann Turnbull
Virtual War - Gloria Skurzynski


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16 août 2009 7 16 /08 /août /2009 17:51
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Genre : Album, Conte

Titre original : The English Roses

Editeur : Gallimard Jeunesse : 12€

Nicole, Amy, Charlotte et Grace sont amies depuis l'enfance. Elles vivent dans le même quartier et vont à la même école. Et elles sont inséparables. Mais un jour, arrive Binah, dont tout le monde chante les louanges. Elle est belle, elle est intelligente, c'est une merveille. Et les quatre Roses Anglaises sont jalouses et ignorent Binah. Jusqu'au jour une bonne fée vient leur rendre visite dans leur sommeil et qu'elles découvrent à quoi ressemble la vie de Binah.


Une amie m'avait offert ce livre pour mon anniversaire, lorsque j'étais en Angleterre. J'ai eu envie aujourd'hui de le relire. Les Roses Anglaises est le premier conte de la chanteuse Madonna, illustré par Jeffrey Fulvimari. J'avoue que les illustrations ne me plaisent pas plus que ça, mais elles ne sont pas non plus déplaisantes. En revanche, j'aime beaucoup l'histoire. Comme tout conte, il y a une morale, qui est un peu "l'habit ne fait pas le moine" et "l'herbe n'est pas plus verte dans le pré d'à-côté".

En effet Binah a beau être très belle, et hyper intelligente, et appréciée de tout le monde, il se trouve qu'elle vit seule avec son père, parce que sa maman est morte. Et comme son papa travaille toute la journée, elle doit après l'école s'occuper de la maison et du repas. Lorsqu'elles comprennent ça, la bande des Roses Anglaises décident devenir ses amies. Et tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes.

Bon je sais que ça sonne ironique ce que je dis, mais en même temps, autant je suis restée une gamine sur certaines choses, que ce genre d'histoires me fait sourire, parce que c'est bien beau de faire tout le monde il est beau il est gentil, mais ça ne se passe pas comme ça dans la vie. Dans la vie, c'est chacun pour soi. Et l'homme est comme ça. Mais là c'est l'adulte blasée qui est en moi qui parle. Si je laisse parler l'enfant je vous dirai que oui, c'est une belle histoire, et c'est comme ça que nous devrions tous agir. Se soutenir les uns les autres, s'entraider. Mais que voulez-vous, il faut être réaliste aussi.

Ne vous méprenez pas, j'ai aimé ce conte malgré tout;o)

Les Roses Anglaises est le premier d'une série de contes écrits par Madonna, dont les sommes perçues sont reversées à des oeuvres caritatives consacrées aux enfants. Et une suite de Les Roses Anglaises est parue en 2006 :
Trop beau pour être vrai

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4 juillet 2009 6 04 /07 /juillet /2009 11:20
Retrouvez les bio- et bibliographies de Neil Gaiman et Dave McKean
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Genre : Jeunesse / Fantastique

Titre français : L'étrange vie de Nobody Owens

Editeur américain :
Harper Collins : 14,33€

Editeur anglais : Bloosmbury : 8,27€

Editeur français : Albin Michel, Collection Wiz : 13,50€

Nobody Owens, connu de ses amis comme Bod, est un garçon normal.

Il serait complètement normal s'il ne vivait pas dans un cimetierre, élevé et éduqué par des fantômes, avec un gardien solitaire qui n'appartient ni au monde des vivants, ni au monde des morts.
Il y a des dangers et des aventures dans le cimetierre pour un garçon - un ancien homme Indigo sous la colline, une porte vers un désert menant à une ville de ghoules abandonnée, l'étrange et tentante menace du Sleer.

Mais si Bod quitte le cimetierre, alors il sera mis en danger par l'Homme Jack - qui a déjà tué la famille de Bod...


The graveyard book est un livre pour la jeunesse écrit par Neil Gaiman, et illustré par Dave McKean. J'avais été déçue par Coraline, mais j'ai été heureuse de lire la vie de Nobody Owens, cet enfant recueilli par un couple de fantôme, alors qu'il s'était échappé de son lit de bébé, sans savoir que l'Homme Jack était en train de massacrer sa famille, et qu'il allait partir à sa recherche.

J'ai lu ce livre pendant le Read-A-Thon, et j'avoue que je me suis endormie plusieurs fois dessus dans le courant de la nuit, mais pas parce qu'il a un effet soporifique, seulement parce que je commençais à fatiguer un peu beaucoup. Mais j'avais peur, justement à cause de cela, de ne pas l'apprécier à sa juste valeur, en finalement c'était une peur inutile. J'ai vraiment beaucoup aimé ce livre, qui me confirme dans mon idée que j'ai découvert Neil Gaiman avec le mauvais livre, Coraline. Parce qu'après Neverwhere et The Graveyard Book, je lirai du Gaiman sans arrière-pensée aucune, et sans doute sur sa capacité à m'accrocher à ses histoires.

Il y a surtout deux choses que j'ai adorée dans The Graveyard Book, bien plus que l'intrigue elle-même. D'abord l'atmosphère. Je déteste les cimetierres. Je ne m'y sens pas bien, non seulement à cause de tous ces signes religieux qui ne me parlent pas, mais aussi le fait de savoir qu'il y a plein de gens ici qui se reposent, et qui peut-être se réveillent la nuit, ou tout simplement que je dérange seulement par ma présence. Je sais, je lis trop d'histoires fantastiques, et ça vient sûrement de là, mais je n'ai jamais aimé les cimetierre. Mais Neil Gaiman m'a fait aimé le cimetierre dans lequel vit Bod. Cette atmosphère sombre à la Tim Burton, mais en même temps agréable, parce qu'il y a de l'amour, de l'amitié, de l'aventure. Tout ce qu'on imaginerait pas dans un cimetierre quoi.

Ensuite, il y a les personnages. Je les aime tous. Je ne pourrais pas trop expliquer pourquoi, mais j'adore le couple Owens qui a "adopté" Bod, Silas le gardien de Bod qui n'est ni vivant ni mort, Liza la sorcière enterrée de l'autr côté du cimetierre. Tous ont quelque chose qui les rend intéressants. Même la petite  Scarlett, la première amie humaine de Bod.
En revanche, je n'ai pas du tout aimé les Hommes Jack, et je sais pourquoi, ils m'ont beaucoup trop fait penser à Croup et Vandemar de Neverwhere.

C'est un livre également très drôle, et en même très triste, surtout la fin. Ca m'a fait du mal lorsque Bod a dû quitter le cimetierre, parce qu'il était devenu trop grand, et n'allait bientôt plus pouvoir tous ses amis.

Un passage que j'ai beaucoup aimé, c'est la Danse Macabre, c'est un moment qui n'arrive pas souvent, une soirée, où les morts dansent avec les vivants. Bien sûr les vivants ne se souviennent plus de rien le lendemain, et les morts refusent d'en parler. Le seul qui n'est pas de la fête est Silas, parce qu'il n'est ni vivant ni mort.

Retrouvez les avis de Dorothy, Tiphanya, Chimère, Hydromielle

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21 février 2009 6 21 /02 /février /2009 11:25
Genre : Roman interactif

Série : Cathy : n°1

Titre français : Cathy's book

Editeur américain : Perseus books (relié) : 14,72€; Perseus Books (broché) : 8,16€

Editeur français : Bayard jeunesse : 15,11€

Emma - je sais que ça paraît fou. Toi (et maman!) vous demanderez où j'ai disparu et quand je reviendrai. C'est pour ça que je te laisse toutes ces preuves, au cas où quelque chose arrive et que je ne revienne PAS. Regarde tout ce qu'il y a dans mon livre. Appelle tous les numéros, vérifie tous les sites internet. Mais tu ne peux en parler à PERSONNE, à moins que tu ne veuilles te retrouver là-dedans jusqu'au cou, comme moi.

Donc ne t'inquiète pas. Ca va aller (je pense). Hey, peut-être que c'est le début d'une nouvelle vie pour moi. Ce qui est sûr, c'est que c'est la fin de l'ancienne.

Appelle- moi

Love, Cathy

En extrait je vous mets une lettre soi-disant écrite par Victor à son oncle, mais qui en fait n'est pas le cas...Ce qui est dommage parce que j'aimais bien cette lettre;o)

"Honorable Oncle,

Désolé d'être si lent à écrire! Il y a trop de choses en attente, j'en ai peur! Le travail, comme toujours, prend trop de mon temps...

...et il y a la fille.

Laisse-moi te dire d'abord : elle est trop maigre et elle parle trop vite. Elle a un tempérament rapide et je ne suis pas fou de sa couleur de cheveux. Je ne peux pas m'empêcher de penser à elle. Il y a toujours des tâches d'encre sur ses doigts. Elle prétend qu'elle est trop forte pour être timide. Elle connaît des choses au sujet de la perte et j'aurais aimé qu'elle ne connaisse jamais. Quand nous nous disputons, je ne peux pas m'arrêter de vouloir l'embrasser et je suis distrait et je perds. Je ne peux pas m'empêcher de penser à elle. Elle me traduit, elle fait de moi quelqu'un de nouveau. Juste en respirant elle branche le monde sur une nouvelle chaîne. Avec elle, j'ai l'impression que je peux tout oublier. Que je peux tout faire.

Elle a des yeux de pie, aussi rapide, et quand elle me regarde, je me réveille.

Oups. Ce fut plus long que prévu. Je devrais retourner travailler. Travail, travail, travail. Douche froide. Travail.

Votre neveu distrait

V"



Cathy's book offre un nouveau concept de lecture. C'est d'ailleurs pour cela que je l'ai choisi. J'aimais beaucoup ce côté enquête avec les preuves réunies dans une petite pochette accrochée à la couv du livre. L'histoire est également intéressante, mais il y a quand même des petites choses restées en suspens.
Donc, Cathy rencontre Victor, celui-ci la quitte après l'avoir piquée avec une seringue. Cathy décide de découvrir pourquoi Victor l'a quittée et ce qu'il lui a fait. Mais elle rentre dans un univers particulier. Elle rencontre l'homme papier qui voyage à dos de poney origami, Tsao le soi-disant oncle de Victor à qui elle ne doit pas révéler son âge.
Elle est enlevée par des policiers, prête à être tuée pour le bien de la communauté des immortels. Parce que oui, elle a découvert que Victor en fait est immortel. Mais Victor, comme il est fou amoureux d'elle, va la sauver.

Bon ce que je trouve décevant, c'est qu'on ne sait pas pourquoi Victor (et quelques autres avec lui) est immortel. Maladie génétique? Source de Jouvence? Cryptonite? Au début du livre, avant même de savoir pour l'immortalité, j'ai pensé que Victor était un vampirs, et qu'en fait c'était des traces de la morsure que Cathy avait sur le bras. Bon il est vrai que je baigne dans les histoires de vampires, donc mon cerveau s'est un peu emballé. Mais finalement, j'avais quand même un bon point, Victor est immortel. Mais pourquoi tel est la question. J'espérais avoir une réponse et ben non, à moi d'imaginer.

Second point négatif, c'est que la quatrième de couverture est mensongère. Enfin du moins dans la version originale (traduction au-dessus). En lisant ça, je m'attendais à mener en quelque sorte l'enquête avec les indices laissés par Cathy, un peu comme un livre dont vous êtes le héros. Et finalement, non, les indices sont décrits au fur et à mesure dans le journal de Cathy, et ils nous permettent de voir par nous-même de quoi elle parle. En relisant tous les indices une fois le livre fini, on a aussi une vue d'ensemble de l'histoire, mais pas d'enquête.

Enfin, Cathy's book reste un livre vraiment sympa, et attractif. Je lirai Cathy's key sans aucune hésitation.


Retrouvez les avis de Tiphanya, Clarabel, Val, et Lily

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15 février 2009 7 15 /02 /février /2009 11:18
Retrouvez la bio- et la bibliographie de Jacquelyn Mitchard ici

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Genre : Fantastique

Série : The Midnight Twins : n°1

Editeur américain : Razor Bill : 13,93€ ou poche : 7,37€

Editeur français : Pas encore de traduction

Après avoir lutter contre un incendie la nuit leur treizième anniversaire, les jumelles identiques Meredithe t Mallory Brynn se réveillent à l'hôpital avec de nouveaux pouvoirs terrifiants.

Merry peut voir dans le passé. Mally peut voir dans le futur.

Mais leurs nouveaux dons viennent avec un lourd prix : le lien mystérieux que les jumelles ont partagé toute leur vie est gravement endommagé.

Et maintenant leur petite ville est menacée par un danger imminent qu'elles seules peuvent arrêter. Enfin, si elles peuvent maîtriser leur pouvoir avant qu'il ne les détruise toutes les deux.


Bien que ce roman soit classé dans la catégorie jeunes adultes, je trouve qu'il s'adresse plutôt à la catégorie en-dessous, les ados ados quoi!
The Midnight twins est assez intéressant par rapport à ce lien entre les jumelles. Il est vrai qu'on entend beaucoup d'histoires sur les jumeaux qui même séparés sont toujours en contact de manière un peu surnaturelle. Ici on retrouve cette histoire, mais en fait Merry et Mally sont nées respectivement au 31 décembre et au 1er janvier, chacune d'un côté de minuit. Ce qui leur donne ces fameux pouvoirs de lire dans le passé et dans le futur. Le sujet se tient bien, en revanche ce avec quoi j'ai eu un peu plus de mal, c'est que les gamines ont affaire ici à psychopathe sur le devenir, qui pour le moment tue des animaux, puis commence à vouloir à s'en prendre à une jeune fille. Et bien sûr les jumelles, grâce à leurs visions voient tout ceci. Bon je comprends qu'on appelle pas la police, ça pourrait être bizarre de raconter ses visions, mais quand on est témoin d'une telle chose, et que au final le coupable est mort car tombé d'une falaise, est-il vraiment nécessaire de cacher la vérité, dire que c'était un accident, alors qu'en fait c'était de la légitime défense et en plus c'était un tueur. Enfin, à part ce point, que effectivement je n'ai pas vraiment compris, c'est un livre plutôt bien, mais ce n'est pas non plus une lecture extraordinaire. Mais je pense que je lirai la suite par simple curiosité...


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24 septembre 2008 3 24 /09 /septembre /2008 20:04
Retrouvez la bio- et la bibliographie d'Antoine de Saint-Exupéry ici
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Genre : Jeunesse

Editeur : Folio : 5,80€

Synopsis : Un aviateur est tombé en panne dans le désert. Alors qu'il essaie de réparer son avion, il rencontre un petit garçon qui lui demande : "Dessine-moi un mouton!" Il surnommera ce petit garçon, le Petit Prince. Il vient d'une autre planète dit-il, là-bas il a une rose, qu'il a mise sous verre. Il a fait le tour des planètes alentours, et ne comprend vraiment pas les hommes.

Des citations de Le Petit Prince :

" Les yeux sont aveugles. Il faut chercher avec le coeur"

"Le disparu, si l'on vénère sa mémoire, est plus précieux et plus puissant que le vivant."

" Il faut exiger de chacun ce que chacun peut donner. L'autorité repose d'abord sur la raison."

"C'est le temps que tu as perdu pour ta rose qui fait ta rose si importante"


J'ai découvert, comme nombre d'entre vous, Le Petit Prince quand j'étais à l'école. Il n'est aucun mystère que ce livre soit un succès planétaire, traduit dans une centaine de langues. Ce livre est un appel à la tolérance et à la paix. Un livre qui nous ouvre les yeux sur l'attitude égoïste de l'humanité, et le besoin de vivre pour chacun et non pour soi-même. Il nous incite à donner le meilleur de nous-mêmes pour créer un monde meilleur où il fait bon vivre. Un livre qui parle d'amour aussi, et de beauté, et de rêve.
Mais d'après moi, ce livre ne s'adresse pas à la jeunesse, car les enfants ont un naturel bon et juste. Ce livre s'adresse aux adultes, ces adultes qui imposent des barrières, qui différencient les êtres vivants et les enferment dans des classes, ces adultes qui éduquent les enfants pour en faire à leur tour des adultes.

A lire et à relire sans modération
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