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11 novembre 2006 6 11 /11 /novembre /2006 19:28

Patrick Süskind

Biographie : Patrick Süskind est en 1949 à Ambach en Bavière. Après des études d'histoire, il commence à écrire des scénarios pour la télévision. Il écrit une pièce de théâtre avec un seul personnage, La contrebasse, dont la première représentation aura lieu en 1981 à Munich et qui sera publiée en 1984. Le Parfum est son premier roman, et lui apportera une renommée mondiale.

Bibliographie :

* Théâtre : La contrebasse / Der Kontrebass (1981)

* Romans : Le parfum, histoire d'un meurtrier / Das Parfum, die geschichte eines Mörders (1986);Le Pigeon / die Taube (1987); Sur l'amour et la mort (2006)

 Nouvelles : L'histoire de Monsieur Sommer / Die Geschichte von Herrn Sommer ( 1991); Un Combat et autres récits  / Drei Geschichten und eine Betrachtung (1976-1987)

Jean-Jacques Sempé

 

Biographie : Jean-Jacques Sempé est né en 1932 à Bordeaux. Il commence sa carrière en publiant difficilement des dessins humoristiques dans la presse. A partir de 1957, le succès arrive, et à partir de 1960 il publie un album par an aux éditions Denoël. Il est très connu pour sa collaboration avec René Goscinny sur la série Le Petit Nicolas.

Bibliographie non exhaustive : * Marcel Caillou (1969) * Le Petit Nicolas (1960-2004) * Catherine certitude de Patrick Modiano * L'histoire de Monsieur Sommer de Patrick Süskind *beaucoup d'albums, dont les plus récents : Multiples intentions (2003) et SEMPE : livre édité en tirage limité à 900 exemplaires en 2004, reproduisant 40 dessins inédits; format 33x24 cm (édition galerie Martine GOSSIEAUX à Paris)

**

Genre : Jeunesse

Titre original : Die Geschichte von Herrn Sommer

Editeur allemand : Diogenes : 8,90 Euros

Editeur français : Gallimard; collection Folio et Folio Junior : 6,40 Euros

Synopsis : Le narrateur raconte un épisode de son enfance à Unternsee où vivait un homme étrange, Monsieur Sommer. Monsieur Sommer vivait avec sa femme. Tous les jours, Madame Sommer restait enfermée chez elle à fabriquer des petites poupées qu'elle vendait après tandis que Monsieur Sommer allait parcourir les route à pied pendant douze, quatorze voire seize heures par jour. Il marchait toujours d'un pas rapide avec son bâton qui lui servait de troisième jambe, et ne s'arrêtait jamais. Il ne parlait jamais sauf pour se mumurer des choses à lui-même et soupirer. Après la mort de sa femme, Monsieur Sommer continua sa marche mais les habitants soupçonnaient qu'il marchait même la nuit. Puis, un jour notre narrateur qui rentrait chez lui en passant près du lac vit de loin Monsieur Sommer qui marchait dans le lac...

Un passage qui m'a vraiment fait beaucoup rire :

Le narrateur âgé d'une douzaine d'années, prend des cours de piano chez Mlle Funkel, qui vient d'éternuer sur le piano.

"Moi, j'avais les yeux rivés sur le fa dièse et je pâlissais. A l'extrémité antérieure de la touche était collé - de la longueur d'un ongle environ, d'un diamètre de l'ordre du crayon à peu près, recourbé comme un ver et d'un jaune verdâtre brillant- un petit paquet de mucosité fraîche provenant manifestement du nez de Mlle Funkel, d'où l'éternuement l'avait projeté sur la moustache, où l'index l'avait recueilli dans le mouvement qu'elle avait eu pour s'essuyer, l'index le collant pour finir sur le fa dièse. J'entendis gronder à côté de moi : on reprend du début! Un, deux, trois, quatre...

Et nous jouâmes. les trente secondes qui suivirent comptèrent parmi les plus atroces de mon existence. Je sentis mes joues se vider de leur sang et la sueur envahir ma nuque. Mes cheveux se dressaient sur la tête. Mes oreilles étaient alternativement brûlantes et glacées, et finalement sourdes, comme si elles avaient été bouchées, je n'entendais quasiment plus rien de la jolie mélodie d'Anton Diabelli que je jouais machinalement sans regarder la partition, les doigts la jouaient tous seuls après la deuxième répétition : les yeux ecarquillés, je ne faisais que fixer la mince touche noire en dessous du sol, où était collé le tas de mucosité de Marie-Louise Funkel...encoresept mesures, encore six...Il était impossible de jouer la note sans taper en plein dan sle mucus...encore cinq mesures, encore quatre...mais si je ne tapais pas dedans  et jouais pour la troisième fois fa naturel au lieu de fa dièse, alors...encore trois mesures...Ô mon Dieu, faites un miracle! Dites quelque chose! Faites quelque chose! Faites que la terre s'ouvre! Que le piano s'effondre! Faites que le temps revienne en arrière, pour que je ne sois pas obligé de jouer ce fa dièse!...encore deux mesures, encore une...et le bon Dieu était muet et ne faisait rien, et la dernière, l'horrible mesure était là - elle comportait, je m'en souviens encore précisément, six doubles croches descendant du ré au fa dièse pour remonter au sol de l'octave qui était une noire... Mes doigts descendirent en titubant cet escalier de doubles croches comme on descend aux Enfers, ré-do-si-la-sol...

-Là, fa dièse! me criait-on à côté... Et moi, pleinement conscient de ce que je faisais et avec un parfait mépris de la mort, je jouais fa naturel. "

© Patrick Süskind

Mon avis : L'histoire de Monsieur Sommer est une très belle histoire, mais très très triste. On se demande dès le début pourquoi Monsieur Sommer marche tous les jours sans relâche, mais malheureusement, on ne le saura sans doute jamais. la fin est très surprenante quoiqu'en même temps on s'y attend un peu. Je ne saurai trop comment l'expliquer. Malgré la tristesse de l'histoire de ce Monsieur Sommer, il y a dans ce livre des passages vraiment très très drôles et je suis sûre que vous ne pourrez pas vous empêcher de rire. A lire dans un bus! Comme moi, comme ça les gens se demandent pourquoi vous rigolez tout seul et ils sont jaloux parce que, eux, ils s'ennuient... héhéhé!!!

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commentaires

M
<br /> <br /> J'ai moi aussi lu ce livre et je suis d'accord avec ce que tu as écris à ce sujet. Le passage du cours de piano chez Mlle Funkel m'a beaucoup fait rire<br /> aussi.<br /> <br /> <br /> Quant au fait que monsieur Sommer marche tout le temps, je me permet de donner ma théorie ^^<br /> <br /> <br /> Je pense qu'il souffre d'un délire de persécution, cela se confirme quand on voit dans quel état il est le jour de ce fameux cours de piano, quand le narrateur est<br /> dans l'arbre (c'est vague parce que je ne veux pas TROP en dire pour ne pas tout gâcher ^^")<br /> <br /> <br /> Voilà :)<br /> <br /> <br /> <br />
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F
je ne l'ai pas encore lu mais il a lair bien
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V
Je te le conseille vivement, on rit bien;o)